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Garderies en milieu familial l’est du Québec touché par une grève jeudi

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SAGUENAY, Qc – Les éducatrices en milieu familial du Québec maintiennent leurs moyens de pression sur le gouvernement.

Jeudi, quelque 1280 responsables en services de garde en milieu familial des régions du Saguenay, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord déclenchent un arrêt de travail d’une journée. Ces employés sont affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

Sans contrat de travail depuis un an, les éducatrices exigent une augmentation salariale de 5 pour cent et veulent être rémunérées 50 heures par semaine. Mais dans sa proposition du 18 septembre, le gouvernement ne leur reconnaît que 35 heures de travail par semaine et offre 1,5 pour cent de majoration salariale sur trois ans.

Vendredi, ce sera le tour des responsables des régions des Cantons-de-l’Est et de la Montérégie de déclencher un arrêt de travail d’une journée. Une mobilisation nationale pourrait survenir mardi prochain.

Mercredi, la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a invité les éducatrices en milieu familial à retourner à la table des négociations et à cesser de prendre les parents en otage.

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Voyage 2 applications gratuites pour rester connecté à l’étranger

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A l’étranger, le prix d’une connexion à internet via son smartphone coûte encore cher. Heureusement, des bornes Wi-Fi, aussi appelées hotspots, ont fleuri. Ces bornes permettent d’accès à internet gratuitement. On vous propose de découvrir 2 applications gratuites qui permettent de trouver les hotspots.

Speedspot

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L’application Speedspot permet de trouver un hotspot wifi de qualité. Cette appli gratuite vous garantira une connexion rapide et optimisée. Speedspot est disponible en français. Vous pouvez ensuite partager des nouvelles bornes Wi-Fi dans la partie communautaire.

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Wi-fi Finder

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Se connecter sur internet à l’étranger depuis votre mobile coûte cher. L’application Wi-Fi Finder vous permettra de connaître l’endroit le plus proche où se connecter gratuitement par le wi-fi. Cette appli gratuite n’est disponible qu’en anglais. En tout, 144 pays sont répertoriés. A noter que vous pouvez entrer des endroits non répertoriés afin de compléter leur base de données.

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Blog de ontheroadagain - on thé road

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Blog de ontheroadagain - on thé road
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Quelle est la boisson la plus consommée dans l’avion

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En 2010, Lufthansa a constaté que le jus de tomate était la boisson la plus consommée dans un avion. La compagnie aérienne a donc demandé à l’Institut de recherches allemand Fraunhofer Society de connaître les raisons de ce succès.

Les enquêteurs ont placé des goûteurs dans un faux avion où tout était réel. Les faux passagers ont ensuite évalué les boissons et la nourriture qu’ils avaient reçus à bord. Et les participants ont trouvé que le jus de tomate avait un meilleur goût pendant le vol fictif. Le Dr Andrea Burdack-Freitag explique sur Slate.fr que « le jus de tomate est décrit comme étant terreux et moisi (sous une pression normale). Lorsque la pression est plus basse, comme en vol, on nous parlait plutôt d’odeur agréable, douce et fruitée et de goût rafraîchissant ».

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Baisse d’impôts Oliver averti par un économiste que la chute du pétrole nuira

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OTTAWA – Un économiste avertit le gouvernement Harper que les nouvelles baisses d’impôt qu’il prévoit annoncer dès cet automne pourraient être confrontées aux récentes chutes des prix du pétrole.

Mardi, le ministre des Finances, Joe Oliver, a laissé entrevoir l’arrivée de mesures d’allègement pour les Canadiens qui pourraient être annoncées dès la toute prochaine mise à jour économique. Il a ajouté qu’Ottawa respecterait sa promesse électorale de réduire les impôts sans toutefois fournir de détails ni sur ce qui serait annoncé lors de sa mise à jour économique ni sur le moment où elle aurait lieu.

Un ancien sous-ministre fédéral des Finances, Scott Clark, devenu professeur au département d’Économie à l’Université Carleton, rappelle que les revenus du gouvernement du Canada sont extrêmement sensibles aux fluctuations des prix du pétrole. Ceux-ci sont actuellement à leur plus bas en deux ans.

Scott Clark soutient que le ministre Oliver est beaucoup trop optimiste. Il lui rappelle que le prix du baril de pétrole brut à la bourse NYMEX a reculé de 24 pour cent au cours des seuls quatre derniers mois en raison d’un déclin de la demande internationale.

Joe Oliver maintenait mardi que les prévisions moyennes correspondaient à celles du mois dernier, notamment grâce à la croissance économique des États-Unis, stimulée par le secteur des hydrocarbures. Il disait constater que le plus important partenaire commercial du Canada se portait bien et que cela semblait durable.

Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses perspectives de croissance pour l’économie mondiale mais a révisé à la hausse celles pour le Canada et les États-Unis.

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Voyager seule qu’attendez-vous pour vivre intensément

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 Voyager seule ? C’est pour beaucoup une peur et un frein. Pour Stéphanie, voyager seule est une seconde nature. Voilà une femme qui n’a pas froid aux yeux comme vous[...]

La suite de l'article sur mon blog ! (cliquer sur le titre en bleu )
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L’ouragan Gonzalo se dirige vers Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse

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HALIFAX – Le Centre canadien de prévision des ouragans avise que l’ouragan Gonzalo pourrait déchaîner ses vents dans le centre et l’est de Terre-Neuve en fin de semaine, alors qu’il progresse depuis les Bermudes.

Les météorologistes à Halifax affirment que le centre de la tempête pourrait être localisé à peu près n’importe où, dans l’est de l’Île du Cap-Breton ou même en haute mer, sur les Grands Bancs de Terre-Neuve.

Mais ils ajoutent que le système pourrait se transformer en tempête tropicale lorsqu’il atteindra la région de l’Atlantique tard vendredi ou samedi.

Les météorologistes affirment qu’il est encore trop tôt pour prédire la trajectoire de la tempête, mais laissent entendre qu’il est probable que l’est de la Nouvelle-Écosse soit touchée par de fortes pluies.

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Saskatchewan les jumelles portées disparues ont été retrouvées mercredi soir

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TURTLEFORD, Sask. – Les jumelles de 10 ans qui avaient été portées disparues ont été retrouvées saines et sauves, mercredi, par des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Turtleford, en Saskatchewan.

Caitlyn et Carrley Blythe étaient accompagnées de leur mère de 49 ans, Beverly Blythe.

Les fillettes avaient été aperçues pour la dernière fois mardi matin à leur domicile de Paradise Hill.

La GRC avait lancé une Alerte Amber mercredi après-midi pour signaler leur disparition. Les agents soupçonnaient leur mère de les avoir kidnappées.

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Un homme est retrouvé mort dans un campement de sans-abri à Vancouver

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VANCOUVER – Un homme a été retrouvé mort dans un campement de sans-abri mercredi à Vancouver, quelques heures avant qu’une injonction qui ordonnait son démantèlement ne soit en vigueur.

Le communiqué de la police a indiqué que le corps de l’homme a été découvert vers 11 h, dans une tente au parc Oppenheimer, situé dans le secteur est du centre-ville.

Le parc a été le site d’un village de tentes depuis que des sans-abris ont commencé à installer leurs abris de fortune à la fin du mois de juillet.

Le décès de l’homme n’est pas considéré comme suspect, bien que la police ait dit ne pas savoir comment il était mort.

Son identité n’a pas été confirmée mais la police croit qu’il avait 69 ans.

La semaine dernière, un juge a émis une injonction pour que le parc soit vidé avant mercredi soir à 22 h.

D.J. Larkin, une avocate de la Pivot Legal Society, a dit qu’environ 100 personnes étaient toujours au campement, qui n’avait plus que la moitié de la taille qu’il avait une semaine auparavant.

Elle a souligné que la plupart des personnes qui vivaient dans le parc n’avait d’autre endroit où aller. Plusieurs d’entre elles lui auraient dit qu’elles retourneraient dans des ruelles et d’autres parcs de la ville.

La ville de Vancouver avait demandé à la Cour cette injonction, pour lui permettre d’appliquer son règlement municipal qui interdit le camping, alors que l’inquiétude se faisait sentir au sujet de la sécurité et des conditions sanitaires de l’endroit.

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Pâte le Canada loge une plainte contre la Chine auprès de l’OMC

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MONTRÉAL – Le Canada a déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Chine qui a imposé des droits anti-dumping sur les exportations canadiennes d’un certain type de pâte de bois.

Les droits, qui commencent à 13 pour cent, ont été imposés à bon nombre d’entreprises dont Tembec (TSX:TMB) et Fortress Paper (TSX: FTP) qui ont exporté pour 317 millions $ de pâte dissolvante en Chine l’an dernier.

Près de la moitié des 750 000 tonnes de cette pâte produite au Canada — qui sert à fabriquer de la rayonne pour des vêtements et d’autres produits — a été livrée dans ce pays d’Asie.

La Chine a d’abord instauré en novembre 2013 des droits à certains pays dont le Canada, les États-Unis et le Brésil, soutenant que ces importations nuisent à son marché interne de pâte.

En avril, la Chine a rendu les droits permanents: ceux-ci vont jusqu’à 23,7 pour cent pour la pâte de fibres discontinues de viscose en provenance des papetières canadiennes.

Shannon Gutoskie, une porte-parole du ministre du Commerce international Ed Fast, a qualifié les droits de «mesures non fondées et discriminatoires».

Selon les règles du commerce international, le dumping réfère généralement à la vente de biens exportés en-deçà du prix en vigueur dans le pays producteur.

Ottawa cherche à obtenir des consultations pour en arriver à une entente, comme le prévoient les règles de l’OMC.

La Chine a 30 jours pour prendre part aux discussions à moins que les pays ne conviennent d’une autre échéance. Si cette démarche n’est pas fructueuse, le Canada peut requérir la mise sur pied d’un comité de l’OMC et entreprendre des procédures formelles.

Le secteur canadien de la foresterie a très bien accueilli l’intervention du gouvernement même s’il aurait aimé que la plainte soit logée plus tôt.

«Cela a un impact sur les différentes entreprises et sur les communautés où elles sont situées, alors il y a des emplois et des opportunités économiques ici qui sont affectées. Nous croyons donc qu’une solution rapide est préférable pour tout le monde, bien plus qu’un processus qui s’étire en longueur», a déclaré David Lindsay, président directeur-général de l’Association des produits forestiers du Canada.

Fortress Paper affirme que les droits lui ont coûté environ 20 millions $ annuellement en revenus perdus.

L’entreprise ajoute que les droits ont mis en danger des milliers d’emplois dans l’industrie, incluant plus de 300 à son usine spécialisée dans cette pâte, située à Thurso, au Québec.

Les droits plus élevés ont «dans les faits gelé l’expansion» de l’entreprise et l’ont forcée à mettre sur la glace pour une période indéfinie un projet de conversion à son usine de cellulose de Lebel-sur-Quévillon, au Québec.

«Tembec espère qu’un dialogue entre le Canada et la Chine mènera sous peu à une résolution du conflit», a pour sa part affirmé James Lopez, président et chef de la direction de l’entreprise, par voie de communiqué.

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Localisation de terroristes potentiels Ottawa tente de minimiser les retards

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OTTAWA – Le ministre de la Sécurité publique tente de minimiser le retard du gouvernement conservateur à mettre en place un système visant à localiser des terroristes potentiels qui se joignent à des conflits armés à l’étranger.

L’entente sur le périmètre de sécurité entre le Canada et les États-Unis inclut une disposition qui obligerait le Canada à colliger des données sur ceux qui quittent le pays à bord de vols internationaux.

L’entente avait fixé un échéancier le 30 juin, mais le système n’est toujours pas en place, pas plus que les changements législatifs et réglementaires qui doivent d’abord être apportés.

La ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, insiste sur le fait que le Canada demeure engagé à surveiller les voyages internationaux, même s’il suggère que le pacte avec les États-Unis est plus une feuille de route qu’une série d’échéances fermes.

M. Blaney indique que Canada continue à travailler avec les États-Unis pour mettre le pacte en vigueur et soutient qu’il est sur la bonne voie.

Mais le ministre n’a pas voulu dire si une nouvelle cible d’échéance a été fixée pour le système de collecte de données.

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Winnipeg Tina Fontaine avait perdu ses repères après la mort de son père

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WINNIPEG – L’audience de détermination de la peine des deux meurtriers d’Eugene Fontaine a permis de mettre en lumière la détresse de sa fille, Tina, qui a été retrouvée morte dans la rivière Rouge, à Winnipeg, au mois d’août.

Tina Fontaine aurait perdu ses repères après la mort de son père, qui a été battu à mort en octobre 2011 par deux hommes avec qui il avait consommé de la drogue et de l’alcool dans la Première Nations de Sagkeeng, au nord-est de Winnipeg.

Nicholas Abraham et Jonathan Starr ont tous deux plaidé coupable à des accusations d’homicide involontaire. La Couronne demande une peine de 10 ans de prison pour les deux accusés.

Dans une déclaration de la victime présentée mercredi, la grand-tante et le grand-oncle de Tina Fontaine ont déclaré que leur petite-nièce s’était éloignée lorsque son père est décédé. Une des tantes de l’adolescente a ajouté que celle-ci n’avait pas été capable de surmonter cette épreuve.

La famille de Tina Fontaine l’a décrite comme une fille intelligente qui a commencé à avoir des problèmes après avoir emménagé à Winnipeg, plus tôt cette année.

Elle se sauvait souvent de ses travailleurs sociaux lorsqu’elle était sous la garde des services à la famille et aux enfants. Elle est disparue une semaine avant que son corps soit retrouvé, emballé dans un sac de plastique, dans le cours d’eau.

La police n’a procédé à aucune arrestation relativement à la mort de l’adolescente.

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PQ Martine Ouellet va proposer un référendum dans un premier mandat

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QUÉBEC – Si elle est élue chef, Martine Ouellet proposera la tenue d’un troisième référendum sur la souveraineté dès le retour au pouvoir du Parti québécois.

La députée de Vachon, première parmi les aspirants à la succession de Pauline Marois à détenir son bulletin de candidature, fixe l’horizon référendaire au premier mandat d’un gouvernement du Parti québécois revenu au pouvoir en 2018.

À cet égard, Mme Ouellet se démarque de deux de ses adversaires éventuels, Jean-François Lisée et Bernard Drainville, qui suggèrent de repousser l’échéance référendaire à un deuxième mandat de gouvernement.

«Je pense qu’il est tout à fait possible de le faire dans le premier mandat», a déclaré Mme Ouellet en entrevue à La Presse Canadienne, mercredi.

«Une campagne fait toute la différence, a expliqué celle qui est identifiée au camp des ‘pressés’ au sein du PQ. Je suis allée en Écosse et ils (les souverainistes) sont passés d’un appui en bas de 30 pour cent pour atteindre 45 pour cent. Ils ont augmenté de 15 points de pourcentage pendant la campagne référendaire».

Mme Ouellet refuse pour l’instant de préciser son plan de match pour convaincre les Québécois d’emprunter la voie de la souveraineté après deux refus successifs et une débâcle électorale sans précédent du PQ en 2014. Elle promet de présenter à cet effet «une démarche claire et documentée».

Quoi qu’il en soit, la députée entend soulever des arguments d’ordre économique et social en appui à la souveraineté et compte insister sur le coût des dédoublements fiscaux attribuables au lien fédéral.

«Je suis convaincue que pour favoriser le développement économique du Québec, il nous faut l’indépendance. On envoie 50 milliards $ à Ottawa et ils font des choix qui sont souvent contraires à nos intérêts économiques. (…) Au lieu de laisser Ottawa faire des choix à notre place, je crois qu’on a besoin de tous nos outils à Québec», a déclaré l’ex-ministre des Ressources naturelles.

«Il y a des souverainistes qui pensent qu’il faut régler à peu près tous les problèmes sociaux avant l’indépendance alors que moi, je pense qu’on a besoin de l’indépendance. Avec le Registre des armes à feu, la Loi sur les jeunes contrevenants, on voit très bien que le Québec et le Canada n’ont pas la même vision», a-t-elle ajouté.

Ingénieure mécanique de formation, détentrice d’une maîtrise en administration des affaires, Mme Ouellet souhaite se défaire de l’étiquette de «granola» anti-développement économique que ses adversaires politiques lui ont accolée. Elle ne veut pas être perçue exclusivement comme la candidate de la «gauche».

«Ce n’est pas une étiquette qui me représente, je suis très pragmatique, s’est-elle défendue. C’est peu connu mais j’ai fait toute ma carrière professionnelle dans le développement économique et industriel lourd, que ce soit pâtes et papiers, mines, métallurgie, toute l’industrie manufacturière, le secteur énergétique.»

Pour l’ex-ministre, l’avenir économique du Québec repose sur la conciliation entre le développement économique, le respect de l’environnement et le dialogue avec les communautés. Elle veut maintenir le cap sur cette orientation.

«Pour moi, des projets de gaz de schiste ou vouloir transformer le fleuve Saint-Laurent en autoroute d’exportation du pétrole des sables bitumineux n’ont aucun sens du point de vue économique. Le Québec se retrouve à n’avoir aucune retombée économique structurante mais assume tous les impacts environnementaux», a-t-elle soutenu.

En revanche, elle juge que le gouvernement a un rôle à jouer pour soutenir l’économie, notamment en favorisant la transformation des métaux ou des produits de la forêt.

Mme Ouellet a par ailleurs refusé de commenter la situation de Pierre Karl Péladeau, dont la pré-campagne à la direction, jusqu’ici, a été marquée par la controverse. Elle n’a pas voulu emboîter le pas à son collègue Lisée qui a mis le feu aux poudres en invitant M. Péladeau à choisir entre son statut de magna des médias et celui de leader politique.

«Le débat est en cours mais comme je suis éventuellement candidate officielle dans la course à la chefferie du PQ, je crois que ce n’est pas mon rôle d’intervenir dans ce dossier-là», a-t-elle dit.

Mme Ouellet aura un horaire chargé dans les prochaines semaines. Pour que sa candidature soit valide, elle devra recueillir 2000 signatures de membres du PQ dans 50 circonscriptions, en plus d’amasser la somme de 20 000 $ d’ici la fin du mois de janvier.

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Un homme du Nouveau-Brunswick prétend avoir trouvé une souris dans son McCafé

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NEW MARYLAND, – Un homme du Nouveau-Brunswick soutient qu’il a trouvé une souris morte au fond de son verre de café acheté chez McDonald’s.

La chaîne de restauration rapide a confirmé qu’elle mène une enquête relativement à ces allégations.

Ron Morais, âgé de 57 ans, de New Maryland, a indiqué qu’il avait commandé un café noir de format moyen lundi dans un restaurant de Fredericton, avant de se rendre au travail.

Il explique qu’il ne s’est aperçu de rien jusqu’à ce qu’il retire le couvercle de plastique pour savourer les dernières gouttes de son McCafé. C’est alors qu’il dit avoir vu une petite souris enfoncée dans le fond du verre, de même que ce qui semblait être des excréments de rongeur.

M. Morais a parlé avec un représentant de McDonald’s, et soutient ne rien vouloir obtenir de l’entreprise sinon des explications.

Une porte-parole de McDonald’s a indiqué que l’entreprise mène son enquête, en précisant qu’un exterminateur professionnel n’avait trouvé aucune trace de rongeurs dans l’édifice.

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Un ex-infirmier qui a incité au suicide une étudiante ontarienne va en prison

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FARIBAULT, États-Unis – Un ancien infirmier du Minnesota, qui a admis avoir incité un Britannique et une Canadienne à se suicider lors d’échanges sur Internet, s’en va en prison.

William Melchert-Dinkel a été condamné mercredi à passer 178 jours en détention.

Il a reçu une peine de près de cinq ans d’emprisonnement, mais il n’aura pas à purger ce terme complet s’il respecte les conditions de probation, qui incluent le temps de détention.

L’homme de 52 ans a été condamné en septembre sur un chef d’accusation d’avoir aidé le suicide d’une personne et d’un chef d’avoir tenté d’aider le suicide de Mark Drybrough, 32 ans, de Coventry au Royaume-Uni, et de Nadia Kajouji, 18 ans, de Brampton en Ontario.

Les verdicts de culpabilité ont été prononcés après que la Cour suprême du Minnesota eut resserré les lois sur le suicide assisté et renversé des condamnations antérieures.

Nadia Kajouji a sauté dans une rivière gelée en 2008. Elle étudiait à l’Université Carlton à Ottawa à cette époque. M. Drybrough s’est pendu en 2005.

Melchert-Dinkel a dit au juge qui présidait l’affaire qu’il était désolé de ce qu’il a fait.

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Petite escale à Ise

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Nous ne louperons pas notre train! Tel était le slogan de notre journée. Arrivée 10min en avance, nous avons même dû attendre le train!  Petite escale à Nagoya avec reservation de notre prochain trajet,
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Un ex-vice-président de SNC-Lavalin Riadh Ben Aïssa extradé au Canada

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MONTRÉAL – Un ex-vice-président de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa, accusé d’avoir orchestré le versement d’un pot-de-vin afin d’obtenir le contrat du Centre universitaire de santé McGill à Montréal (CUSM), est détenu par la Sûreté du Québec (SQ).

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a annoncé, mercredi en fin d’après-midi, que les autorités suisses avaient procédé à son extradition et qu’il était arrivé au Québec au cours de la journée.

L’ancien employé de la firme d’ingénierie montréalaise devrait bientôt comparaître pour répondre à 16 chefs d’accusation, dont fraude, complot pour fraude, fraude envers le gouvernement et fabrication de faux en lien avec le dossier du CUSM.

Riadh Ben Aïssa aurait facilité le versement d’une somme de 22,5 millions $ qui aurait permis à SNC-Lavalin de remporter le contrat visant la construction de ce nouveau centre hospitalier de 1,3 milliard $. Des accusations avaient été déposées contre lui relativement à ce dossier en février 2013.

L’ex-président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, et d’autres ex-vice-présidents ont également été arrêtés par l’UPAC dans le cadre du projet Lauréat.

Toujours détenu au Panama, l’ex-directeur général du CUSM, Arthur Porter, conteste son extradition vers le Canada, alors que sa femme, Pamela, est toujours en attente de son procès à Montréal.

Ben Aïssa était détenu en Suisse depuis 2012 sous des soupçons de versement de pots-de-vin par SNC-Lavalin pour obtenir des milliards de dollars de contrats — ainsi que de généreuses commissions — en Libye sous le régime Kadhafi.

Au début du mois, il avait écopé d’une peine d’emprisonnement de trois ans en plus de devoir rembourser environ 16 millions $ à SNC-Lavalin.

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TransCanada ne pourra reprendre ses travaux à Cacouna tranche Québec

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MONTRÉAL – TransCanada ne pourra pas reprendre pour l’instant ses travaux à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, puisque l’entreprise, selon le gouvernement du Québec, n’a pas soumis de proposition «acceptable» quant à la modification de ses méthodes de travail.

La semaine dernière, le ministère de l’Environnement avait rappelé la société pétrolière à l’ordre en lui demandant de faire moins de bruit pour ne pas nuire aux bélugas.

Le ministère a estimé mercredi que l’entreprise albertaine ne s’est pas conformée à cette demande et qu’elle ne pourra reprendre ses travaux de sondage géotechnique tant que son plan de travail n’aura pas été révisé et jugé «acceptable».

Mercredi, en soirée, TransCanada a envoyé au gouvernement un nouveau plan de travail présentant différentes solutions, afin de respecter les seuils de bruit établis pour ses travaux. Le porte-parole de l’entreprise, Philippe Cannon, affirme qu’il sera ainsi possible de respecter les normes prescrites.

En vertu de celles-ci, TransCanada doit respecter un niveau établi à 120 décibels ou modifier d’une quelconque façon la zone d’exclusion où les mammifères marins ne peuvent pénétrer pour leur propre protection.

Philippe Cannon n’a pas voulu préciser les mesures d’atténuation soumises au gouvernement. Il affirme qu’il préfère attendre que les fonctionnaires du gouvernement aient jeté un oeil sur ces propositions avant de les révéler publiquement.

«On aimerait reprendre le plus rapidement possible, mais on va bien faire les choses, comme on l’a fait par le passé. Les fonctionnaires du ministère de l’Environnement ont bien fait leur job et comme Québécois, ça me rassure de voir qu’il y a des gens aussi compétents qui s’occupent de ça au Québec», a indiqué M. Cannon, à l’occasion d’une entrevue avec La Presse Canadienne.

Les travaux de l’entreprise avaient été suspendus jusqu’à ce mercredi dans le cadre d’une demande d’injonction interlocutoire obtenue par des groupes écologistes — Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), Greenpeace, Nature Québec, la Société nationale pour les Parcs Québec et la Fondation Rivière.

TransCanada n’avait pas encore envoyé le nouveau plan de travail, quelques heures avant la fin de l’injonction interlocutoire, car l’entreprise souhaitait «se donner le temps de bien faire les choses et de parler avec les spécialistes», a soutenu M. Cannon.

TransCanada fait aussi face à une demande d’injonction permanente, mais pour tenter de s’en débarrasser, la société a déposé le 1er octobre dernier une requête en rejet de l’action, pour mettre un terme au dossier, de façon expéditive, avant même le procès.

TransCanada effectue ces travaux en vue de construire à Cacouna un terminal pétrolier pour y acheminer du pétrole des sables bitumineux de l’Ouest canadien.

Le projet d’oléoduc Énergie Est de l’entreprise aboutirait notamment au port de Cacouna. L’équivalent d’environ un million de barils de pétrole brut serait quotidiennement transporté à travers cet oléoduc de quelque 4600 kilomètres en direction de raffineries et terminaux au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.

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Élections fédérales le contraste prend forme

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Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a annoncé cette semaine qu'il souhaite créer un réseau pancanadien de garderies à prix abordable, sur le modèle du Québec, s'il est porté au pouvoir en 2015. (crédit photo: Sean Kilpatrick/La Presse Canadienne)

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a annoncé cette semaine qu’il souhaite créer un réseau pancanadien de garderies à prix abordable — sur le modèle du Québec — s’il est porté au pouvoir en 2015. (Photo : Sean Kilpatrick/La Presse Canadienne)

Dans un an, le Canada sera en campagne électorale. Et si cette semaine politique — où les chefs des partis semblent déjà en mode séduction, loin du Parlement — est le reflet de ce qui se prépare, la population aura le choix entre des visions très différentes.

Le NPD de Thomas Mulcair a frappé un grand coup, mardi matin, en dévoilant ce qui sera une promesse électorale importante du parti : la création d’un réseau de garderies abordables à travers le pays, sur le modèle du Québec. Des places à 15 dollars par jour.

Thomas Mulcair estime que la recette concoctée par Jean Charest en 2003 était habile et peut fonctionner à Ottawa pour le NPD.

À l’époque, Mulcair était député du PLQ à Québec et son chef avait décidé de rendre public des pans entiers de sa plateforme électorale avant le début de la campagne officielle. L’objectif était double : attirer l’attention (ce qui n’est jamais facile dans l’opposition) et montrer que le parti a des idées, qu’il est sérieux et qu’il est prêt à gouverner. En 2003, le PLQ était absent du pouvoir depuis près de 10 ans. À Ottawa, le NPD est absent depuis… tout le temps.Politique

Pour bien des Canadiens, passer d’un gouvernement conservateur à un gouvernement néo-démocrate est un grand écart droite-gauche qui n’a rien d’évident. Si Mulcair veut avoir une chance de l’emporter, il n’est pas trop tôt pour lancer la grande séduction.

De plus, dévoiler une politique publique qui attire l’attention permet au leader du NPD d’accentuer le contraste avec le chef libéral Justin Trudeau, qui demeure très populaire, mais qui n’a pas encore mis d’idée forte sur la table.

Politiquement, l’annonce néo-démocrate n’était pas vraiment destinée aux Québécois, qui ont déjà un réseau de garderies à 7,31 dollars par jour. N’empêche, à Québec, le gouvernement Couillard en a pris bonne note.

Dans quelques années, une fois le programme entièrement en place, la promesse du NPD signifierait une dépense de 5 milliards de dollars par année de la part d’Ottawa (et la création d’un million de places à 15 dollars). Pour le Québec, qui serait compensé financièrement parce qu’il a déjà un tel programme, le transfert se chiffrerait en centaines de millions de dollars par année. Une manne qui pourrait contribuer à garder les tarifs à un bas niveau, même avec une économie au ralenti.

Dans le reste du pays, l’annonce a eu plus de résonance, d’autant que les gouvernements de l’Ontario et du Manitoba ont accueilli favorablement l’idée. Étant donné que ce type de programme à l’enfance est de juridiction provinciale, un gouvernement du NPD devrait s’entendre avec chacune des provinces sur un système de garderie — 40 % du financement viendrait des provinces.

Est-ce qu’une place à 15 dollars est réaliste ? Est-ce qu’un million de places au bout de huit ans est suffisant et possible, lorsqu’on sait qu’uniquement au Québec, la maturité du réseau, avec 250 000 places, n’est pas encore atteinte ? Il reste des questions.

Mais 15 dollars par jour par enfant, soit 300 dollars par mois, a de quoi faire rêver bien des familles hors Québec. En Ontario, la moyenne est de 1 152 dollars. Par enfant. Par mois. C’est une moyenne.

Un ami qui a habité Toronto payait 1 600 dollars par mois pour son fils. En Colombie-Britannique, c’est 1 047 dollars en moyenne par enfant. En Nouvelle-Écosse : 825 dollars. Selon un rapport de l’OCDE, en 2011, le budget de garderie grugeait 18,4 % du revenu des familles au Canada.

Le NPD a donné un «twist» économique à son annonce. L’économie formera les contours du champ de bataille de la prochaine campagne. Thomas Mulcair a cité une étude des économistes Pierre Fortin et Luc Godbout, qui affirment que le programme québécois de garderies n’est pas qu’une mesure sociale, puisqu’il a attiré 70 000 femmes de plus sur le marché du travail, avec des retombées fiscales importantes dans les coffres de l’État. Il en serait de même pour Ottawa et les autres provinces, soutient Mulcair. Pour le fédéral, l’estimation des revenus supplémentaires atteint trois milliards de dollars par année.

C’est là que le contraste avec la politique à venir des conservateurs est le plus frappant.

.     .     .

En 2011, Stephen Harper a promis d’instaurer le fractionnement des revenus pour les couples avec enfants de moins de 18 ans lorsque l’équilibre budgétaire serait atteint. Il le sera cette année.

L’ancien ministre des Finances, Jim Flaherty, était contre cette idée et avait osé l’exprimer quelques semaines avant son départ de la politique, le printemps dernier. Stephen Harper l’avait publiquement rabroué. Dans les coulisses du gouvernement, on affirme que cette promesse est bien vivante et pourrait voir le jour lors du prochain budget fédéral de mars 2015.

Le fractionnement du revenu est une opération fiscale qui se produit au moment du rapport d’impôt annuel. Il consiste à transférer des revenus d’un contribuable dont le taux d’imposition est élevé (parce qu’il fait passablement d’argent) à un autre dont le taux est moins élevé parce qu’il a des revenus inférieurs, ce qui permet d’économiser de l’impôt.

Les personnes retraitées profitent depuis quelques années d’une telle opération.

Mais l’étendre aux couples avec enfant a plusieurs conséquences.

D’abord sur les finances publiques. C’est une mesure qui coûte entre 2,7 et 3,3 milliards de dollars par année. (Si les provinces emboitent le pas, c’est une facture de 1,9 milliard par année, dont près de 400 millions pour le Québec).

Ensuite, le fractionnement profite aux couples à forte disparité de revenus. Et plus encore aux couples dont l’un des deux parents reste à la maison.

Le fractionnement du revenu deviendrait l’un des plus puissants incitatifs monétaires à garder un parent à la maison pour s’occuper des enfants. Ne soyons pas naïfs, c’est souvent la femme.

Une mesure comme les garderies à rabais fait exactement le contraire et incite les parents, et donc les femmes, à revenir sur le marché du travail plus rapidement. Le contraste entre les deux politiques publiques est net.

J’ajoute également que le fractionnement du revenu est une mesure qui profiterait beaucoup… à un petit nombre de Canadiens. Selon une étude de l’Institut CD Howe en 2011, 40 % des bénéfices iraient aux familles ayant des revenus supérieurs à 125 000 dollars.

Près de 85 % des ménages canadiens ne verraient aucun gain significatif.

Évidemment, une telle mesure ne procure aucun avantage à une personne monoparentale qui ne peut fractionner son revenu.

Les auteurs de l’étude notent que cette proposition «imposerait une barrière aux épouses qui veulent retourner au travail. Cela rendrait les femmes mariées plus vulnérables en réduisant leur expérience de travail».

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Du côté libéral, le chef Justin Trudeau parle beaucoup de la classe moyenne. À quel point elle en arrache, en plus d’être endettée et inquiète pour sa retraite. Rien de précis pour la soulager n’a encore été avancé, mais la plateforme électorale contiendra des mesures en ce sens, dit-on. Il a l’intention de garder ses munitions pour plus tard.

L’éducation et les infrastructures, notamment en transport en commun, seront au coeur des engagements.

Justin Trudeau affirme qu’il est illusoire de penser qu’on peut affronter les défis économiques et sociaux du pays par des baisses d’impôt, la voie privilégiée par les conservateurs de Stephen Harper. Trudeau promet des investissements importants. Il accuse Harper d’«atrophier» l’État.

Visiblement, le retour à l’ère des surplus budgétaires à Ottawa annonce des débats sur leur utilisation. Nouveaux programmes ? Investissements ? Baisses d’impôt ? Réduction de la dette ? Le contraste entre les partis s’annonce important.

* * *

À propos d’Alec Castonguay

Alec Castonguay est chef du bureau politique au magazine L’actualité, en plus de suivre le secteur de la défense. Il est chroniqueur politique tous les midis à l’émission Dutrizac l’après-midi (sur les ondes du 98,5 FM) et analyste politique à l’émission Les coulisses du pouvoir (à ICI Radio-Canada Télé). On peut le suivre sur Twitter : @Alec_Castonguay.

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Assurance-emploi un fardeau inéquitable qui coûte des emplois

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On savait, depuis la publication du rapport de l‘actuaire en chef, que les cotisations à l‘assurance-emploi étaient trop élevées.

On en déduit que deux choix se présentent maintenant au gouvernement : les réduire ou bonifier un programme qui devient toujours plus pingre, année après année.
Politique

Le directeur parlementaire du budget (DPB), dans un rapport publié jeudi dernier, nous apprend qu’en maintenant les cotisations au niveau actuel pour encore deux ans, le gouvernement fait carrément perdre des emplois aux Canadiens.

Ce dossier est technique, mais touche beaucoup de monde. Je vous explique.

Les cotisations à l’assurance-emploi sont actuellement de 1,88 $ par tranche de 100 dollars de rémunération assurable. Cela veut dire jusqu’à concurrence de 48 600 dollars en 2014.

Le taux devait être établi de façon indépendante pour en arriver à un équilibre entre les dépenses et les revenus sur une période de sept ans. Le gouvernement Harper a mis sur pied un organisme indépendant à cet effet, mais il ne l’a jamais laissé jouer son rôle et l’a finalement démantelé pour conserver le pouvoir de fixer le taux en question.

Cela n’est ni innocent ni insignifiant, vous allez voir pourquoi.

Selon le DPB, le taux d’équilibre devrait être de 1,75 $ en 2015 et de 1,60 $ en 2016. Le gouvernement, lui, a décidé de le maintenir à 1,88 $ pour ces deux années et de l’abaisser à 1,47 $ les deux années suivantes. Cela veut dire que le taux dépassera le seuil d’équilibre de 13 cents en 2015 et 28 cents l’année suivante. Il sera toutefois sous le seuil les deux années suivantes.

Au cours des deux prochaines années, un groupe d’entreprises profitera cependant d’une baisse de taux. À la mi-septembre, le gouvernement a annoncé un crédit pour les petites entreprises, soit celles qui versent moins de 15 000 dollars en cotisations par année. La raison officielle de cette dépense de 550 millions sur deux ans est la création d’emplois.

Ce geste n’est pas désintéressé. Il calme une partie de la base conservatrice tout en permettant au gouvernement d’engranger, avec les cotisations excédentaires, un surplus cumulatif d’environ cinq milliards de dollars sur deux ans. Ajouté à l’excédent généré par les compressions budgétaires et les hausses de revenus, le gouvernement est assuré d’avoir un plantureux surplus à sa disposition pour préparer les prochaines élections.

Injuste

Exiger des cotisants à l’assurance-emploi qu’ils contribuent à hauteur de 5 milliards de dollars à l’élimination du déficit et à la production d’un excédent a quelque chose de foncièrement injuste.

Tous les salariés et leurs employeurs paient des cotisations, qu’ils soient riches ou non. En revanche, les professionnels et les travailleurs autonomes ne versent pas un sou.

Cela veut donc dire que le fardeau du rétablissement de l’équilibre budgétaire n’est pas partagé également entre tous ceux qui travaillent. Même entre salariés, il y a iniquité, car les gens qui font 48 600 dollars ou moins paient des cotisations sur l’ensemble de leur salaire, alors que ceux qui font davantage n’en paient que sur cette première tranche de leurs revenus.

Et les chômeurs ?

On peut dire que les chômeurs subissent aussi une injustice. Depuis 20 ans, le gouvernement fédéral n’a fait que resserrer l’accès au programme. Alors que 80 % de tous les chômeurs recevaient des prestations au milieu des années 1980, seulement 34 % d’entre eux en ont reçu en 2014.

Le gouvernement répond que 80 % des personnes admissibles en obtiennent, ce qui veut dire que de moins en moins de travailleurs se qualifient. Cela est attribuable à l’adoption de critères plus stricts et à la transformation du marché du travail.

Selon le DPB, si l’excédent de la caisse était utilisé pour bonifier le programme, 10 % de plus de chômeurs pourraient y avoir accès, soit 130 000 travailleurs. Sinon, on pourrait augmenter les prestations en faisant passer le taux de remplacement de la rémunération de 55 à 68 %.

Des emplois

Le gouvernement, lui, invoque la création d’emplois. Louable, non ? Oui. Mais est-ce le cas ?

Le DPB calcule que la réduction du taux pour les petites entreprises permettra de créer, en termes nets, seulement 200 emplois supplémentaires en 2015 et 800 en 2016, pour un total de 1 000. Cela veut dire que chacun de ces emplois coûtera 550 000 dollars au trésor public.

Quant au gel du taux à 1,88 $ pour deux ans, il entraînera la perte nette d’emplois : 2 000 équivalents temps plein en 2015 et 8 000 en 2016. Mais le gouvernement, lui, aura le surplus dont il rêve pour faire des cadeaux électoraux.

Plus fondamentale encore est l’évolution de tout le régime d’assurance-emploi, qui a été créé pour aider les travailleurs en chômage à traverser une période difficile. Malheureusement, aucune des réformes menées depuis 20 ans n’a cherché à le moderniser pour qu’il réponde aux besoins changeants du marché du travail.

Le nombre de salariés a diminué, le nombre de travailleurs autonomes a augmenté, et de plus en plus de personnes sont à statut précaire. Au lieu de s’adapter à cette nouvelle donne, les gouvernements libéraux et conservateurs ont plutôt réduit la portée du programme avec une seule obsession en tête : diminuer la facture pour générer des surplus.

Le Québec a démontré, avec le congé parental, qu’il est possible de s’ajuster à la nouvelle réalité du marché du travail pour prendre en compte celle des travailleurs autonomes.

Une vraie réforme n’est pas une chimère, mais il faut la vouloir et savoir preuve d’imagination.

* * *

À propos de Manon Cornellier

Manon Cornellier est chroniqueuse politique au Devoir, où elle travaille depuis 1996. Journaliste parlementaire à Ottawa depuis 1985, elle a d’abord été pigiste pour, entre autres, La Presse, TVA, TFO et Québec Science, avant de joindre La Presse Canadienne en 1990. On peut la suivre sur Twitter : @mcornellier.

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Les conservateurs diffusent déjà des publicités pour le 150e du Canada

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OTTAWA – Le gouvernement Harper a lancé une campagne de publicité nationale de 4 millions $ pour célébrer les Pères de la Confédération et un pays qui est devenu «fort, fier et libre», plus de deux ans avant le 150e anniversaire du Canada en 2017.

L’achat de publicités nationales, qui ont commencé à être diffusées le mois dernier, fait partie des 7,2 millions $ alloués à Patrimoine Canada cette année pour faire la promotion de la campagne «Canada 150» du gouvernement.

Un porte-parole de la ministre du Patrimoine canadien Shelley Glover affirme qu’il est important de rappeler aux Canadiens les étapes-clés franchies sur le chemin menant à la Confédération, notamment les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864.

Mais le porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de Patrimoine, Mathieu Ravignat, affirme que la taille du budget de publicité — aussi en avance sur l’anniversaire de 2017 — sent le positionnement politique pré-électoral à plein nez, une tactique utilisée par un gouvernement conservateur qui a, selon lui, un historique d’utilisation de l’argent public à des fins partisanes.

Le budget de 7 millions $ pour «Canada 150» en fait l’une des plus importantes campagnes de publicité du gouvernement conservateur, qui a alloué un budget de 60 millions $ à ce chapitre en 2014.

Le gouvernement a aussi mis de côté 10 millions $ pour la promotion de son «plan d’action économique», 8 millions $ pour faire la promotion de son programme de «meilleurs emplois», 5 millions $ pour la publicité de services aux vétérans et 5,5 millions $ pour combattre l’usage de drogues illégales — une campagne qui a été critiquée parce qu’elle est considérée comme une attaque partisane envers la promesse du Parti libéral de légaliser la marijuana.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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