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Trudeau s’il est élu pas question de rouvrir le débat constitutionnel

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QUÉBEC – Le chef libéral Justin Trudeau a réaffirmé mardi qu’il n’avait pas du tout l’intention de rouvrir le débat constitutionnel, s’il devient premier ministre du Canada, car il ne sent pas d’appétit de la population pour cet enjeu.

Les préoccupations identitaires des Québécois ont cédé le pas aux préoccupations économiques, selon lui.

De passage à Québec, à l’occasion d’une allocution devant la Chambre de commerce, M. Trudeau a justifié sa position en disant que les citoyens québécois qu’il rencontrait lors de ses tournées avaient bien d’autres sujets d’intérêt que la question constitutionnelle.

Selon lui, les Québécois veulent entendre parler de choses concrètes, comme la création d’emplois ou l’avenir du système de santé et du système d’éducation.

Dans son allocution devant un parterre de gens d’affaires et quelques candidats libéraux lors du prochain scrutin, attendu en octobre 2015, le chef du Parti libéral du Canada s’est engagé, s’il prend le pouvoir, à rencontrer les premiers ministres des provinces sur une base régulière, en tenant annuellement une rencontre fédérale-provinciale.

Il promet aussi de respecter les compétences provinciales, de reconnaître le caractère unique du Québec et de promouvoir le fait français au Canada.

«Il n’y a pas grand-monde qui me parle de la constitution» lorsqu’il rencontre les citoyens, a résumé M. Trudeau, en point de presse, après son allocution dans un hôtel du centre-ville de Québec.

«Les préoccupations économiques vont de l’avant, au lieu des préoccupations identitaires, et c’est ce sur quoi je vais miser», a fait valoir le chef libéral, qui rencontrera mercredi le maire de Québec, Régis Labeaume.

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Raconte-moi un auteur Stéphanie Pelletier

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Stéphanie Pelletier (photo : Jacqueline Chénard)

Stéphanie Pelletier a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général 2013 dans la catégorie «Romans et nouvelles» pour Quand les guêpes se taisent (Leméac).

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Comment est né le désir d’écrire chez vous ?

J’étais en secondaire 4 et j’écrivais déjà depuis longtemps. Des poèmes inspirés par les textes de Jim Morrison, des histoires de spectres, de coureurs des bois, d’amours tragiques.

Puis vint le jour de l’illumination. J’étais dans l’autobus scolaire qui me ramenait à la maison, j’hésitais à faire un choix de carrière et soudain, je me suis vue, assise à une table de travail dans ma maison de campagne, écrivant pendant des journées entières, buvant des ballons de vin rouge et fumant des Marlboro.

Finalement, je me suis inscrite en arts plastiques, puis en théâtre ; j’ai arrêté de fumer et je suis devenue aubergiste. J’ai continué à prendre des notes, mais le désir d’écrire est revenu à l’aube de la trentaine, encore plus fort. J’ai abandonné le métier d’aubergiste, suis retournée sur les bancs d’école et me suis replongée dans le domaine culturel.

Je ne sais pas si j’ai vraiment le choix, il me semble que je vis pour témoigner du monde.

Quel est votre rituel d’écriture ?

Je m’isole pour écrire. Si je ne suis pas dérangée, je peux passer une dizaine d’heures à travailler sans voir le temps passer.

Je n’ai aucune constance, aucune discipline. Je peux rester plusieurs semaines sans toucher au texte, puis écrire trois chapitres en trois jours. Je laisse l’histoire se construire en moi, reposer un peu, puis reprendre. Parfois, l’événement qui va inspirer la suite de l’histoire ou la fin ne s’est pas encore produit, alors je dois l’attendre.

J’aime beaucoup lire des extraits de l’œuvre en construction à mes proches : ça me permet de m’assurer de la bonne compréhension du récit, d’entendre son rythme, de laisser une impression juste.

J’ai pratiquement lu tout le roman Dagaz à voix haute à mon amoureux au fur et à mesure que je l’écrivais. J’adore ces précieux moments de complicité avec lui et je sais qu’il va prendre soin de ce geste d’abandon, que ses questionnements seront justes et m’aideront à avancer.

Un ouvrage particulièrement marquant pour vous ?

Récemment, j’ai découvert l’écrivaine Annie Dillard grâce à un livre de Robert Lalonde qui la citait. Son chef-d’œuvre Pèlerinage à Tinker Creek m’a accompagnée pendant l’été et l’automne 2013, alors que j’étais en plein processus de création de Dagaz. Ses livres sont foisonnants, grouillants de vie. Son rapport à la naissance, à la mort, à la nature, aux croyances m’inspire et me fait écrire. Je sais que son œuvre influencera la mienne longtemps. J’ai déjà mon prochain livre en tête et je sais que la relecture de Pèlerinage à Tinker Creek sera une des premières étapes de sa création.

Qu’est-ce qui vous inspire ?

Tout ce qui est encore sauvage. Les liens affectifs qui unissent ou emprisonnent. Les mythes. Le doute.

Deux auteurs (québécois et étranger) avec qui vous prendriez le thé ?

Robert Lalonde et Virginia Woolf, pour leurs univers à la fois sombres et lumineux, parce que leurs œuvres m’inspirent, pour leur délicieux sens de l’humour et parce que la première chose à laquelle je pense quand j’invite quelqu’un à prendre le thé, le café ou un verre, c’est de vivre un moment de qualité avec un autre être humain. Je sens que j’aurais un plaisir fou à passer un après-midi d’été à pique-niquer sous les arbres en leur compagnie.

D’après vous, quelle est l’idée la plus fausse qu’on puisse se faire au sujet d’un écrivain ?

J’ai une dent contre l’idée de l’écrivain souffrant, sombre, torturé et inaccessible. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une idée complètement fausse, mais je pense qu’il y a un danger à la cultiver. Je sais qu’une trop grande lucidité peut mener à la détresse, mais la lucidité et l’intelligence peuvent et devraient surtout servir à faire croître l’amour et le bonheur. Il me semble qu’une des raisons d’être de la littérature est aussi (surtout en ce qui me concerne) de partager la lumière !

Comment avez-vous réagi en recevant le Prix littéraire du Gouverneur général ?

Ça rassure. Ça donne une bonne tape dans le dos pour continuer. J’imagine que je ne suis pas la seule auteure tourmentée qui se demande sans cesse si ce qu’elle fait a du sens et, si oui, quel est ce sens.

Le GG est une merveilleuse reconnaissance. Il offre une belle visibilité. Et comme nous écrivons pour être lus, la visibilité est au centre de nos préoccupations.

Je trouve aussi qu’on assiste malheureusement à une montée dans les médias de l’auteur vedette au détriment de son œuvre. Il me semble que le GG, bien qu’il récompense l’auteur, a pour principale préoccupation de mettre l’œuvre récompensée en valeur, et pour moi, c’est ce qui compte. Je veux qu’on se souvienne de la page couverture et du titre de mon livre, pas de mon visage !

Un thème à aborder dans une prochaine œuvre ?

Bien que mon coin de pays soit un sujet d’inspiration sans cesse renouvelé, j’ai bien envie de situer l’action de mon prochain livre ailleurs. Dans un endroit où la sauvagerie recèle un brin d’étrangeté pour moi, afin de découvrir ce que cela provoquera dans la fiction. J’ai envie de secouer un peu ma zone de confort.

Quel est l’avenir du livre, selon vous ? 

L’avenir du livre sera à la hauteur de l’acharnement, de la lumière, de l’intelligence, de la liberté, de l’amour dont nous avons le devoir d’investir notre littérature. Reste à voir si nous le ferons.

Comment est votre relation avec vos lecteurs ?

J’adore parler avec les lecteurs. J’aime savoir comment ils ont reçu le livre, quel est leur nouvelle ou chapitre préféré, le personnage qu’ils ont le plus aimé. J’aime entendre leurs questions et tenter d’y répondre. Je redécouvre mon propre travail à travers leurs interprétations et c’est fascinant.

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CEIC un retard de 122 000 dossiers dans le système judiciaire dit un témoin

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MONTRÉAL – Le système judiciaire québécois accuse un retard de pas moins de 122 000 dossiers, a affirmé mardi un représentant du Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Me Pierre Lapointe a souligné cet important retard en matière de justice pénale dans le cadre de son témoignage devant la Commission Charbonneau.

Plus précisément, ce sont 2000 dossiers par mois, en moyenne, que le système judiciaire québécois n’est même pas capable de traiter et qui s’additionnent chaque mois, a-t-il souligné à la commission d’enquête.

«On a noté un problème majeur en matière pénale et ça implique toutes les poursuites des organismes qui sont visés par votre commission — Régie du bâtiment, Commission de la construction, Commissaire au lobbyisme» et autres, a-t-il indiqué à la juge France Charbonneau et au commissaire Renaud Lachance.

«Il y a un problème endémique en matière pénale, un problème de délai. Et tous ces organismes-là s’en plaignent», a-t-il rapporté.

À trois occasions, des programmes ponctuels ont été implantés pour ajouter des ressources afin de permettre de résorber le nombre de dossiers accumulés. Mais on n’en vient pas à bout, a déploré Me Lapointe. «À chaque fois qu’il y a eu des programmes, on a réussi à réduire de 50 000, 75 000 dossiers les dossiers en retard.»

En matière de justice pénale, cela occasionne des délais de deux, trois, voire quatre ans dans certains districts judiciaires, a-t-il ajouté.

«C’est un problème majeur et ce n’est pas temporaire. C’est quoi le dicton: ‘la justice retardée n’est pas de la justice’? Quand c’est quatre ans plus tard, c’est une justice qui est fort différente», a-t-il commenté.

Avec le témoignage de Me Lapointe et des hauts dirigeants de la Sûreté du Québec, plus tôt dans la journée, s’est terminée l’étape des audiences de la commission portant sur les organismes de contrôle et de surveillance. À compter de mercredi, elle entendra d’autres types de groupes intéressés, parmi lesquels la firme de génie-conseil SNC-Lavalin.

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Rob Ford a voté par anticipation aux élections municipales de Toronto

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TORONTO – Le maire Rob Ford, manifestement fatigué, a déposé son bulletin de vote mardi, alors que le scrutin par anticipation a débuté pour les élections municipales de Toronto.

M. Ford, qui a subi des traitements de chimiothérapie pour un type rare et agressif de cancer, a dit qu’il voulait soutenir son frère Doug Ford, qui tente de se faire élire à sa place comme maire de Toronto.

S’adressant aux journalistes à l’extérieur du bureau de vote, le maire a déclaré être fatigué et ne «pas se sentir bien».

Il a souligné qu’il devait retourner à l’hôpital le 29 octobre — soit deux jours après les élections — pour rencontrer ses médecins afin de discuter de son état de santé et déterminer les prochaines étapes du traitement.

Rob Ford s’est retiré de la course à la mairie après avoir été admis à l’hôpital le mois dernier pour une tumeur à l’abdomen. Il tente maintenant de se faire élire à son ancien siège au conseil municipal.

Son frère Doug le remplace comme candidat à la mairie, affirmant vouloir continuer le travail qu’ils ont amorcé quatre ans auparavant.

«Mon frère sera le meilleur maire que cette ville ait jamais eu», a affirmé Rob Ford.

Note to readers: Au 4e para, précise qu’il ne subira pas de chimio lors de sa visite à l’hôpital le 29 octobre

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La jeune femme qui avait enlevé un bébé à Trois-Rivières plaide coupable

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TROIS-RIVIÈRES, Qc – Valérie Poulin Collins, cette jeune femme de 21 ans qui avait kidnappé un bébé à l’hôpital de Trois-Rivières au mois de mai dernier, passera encore deux ans moins un jour en prison.

La jeune femme a finalement plaidé coupable, mardi, à l’accusation d’enlèvement d’enfant, au palais de justice de Trois-Rivières.

La Couronne et la défense avaient présenté au juge une suggestion commune de 31 mois d’emprisonnement, moins les sept mois de détention provisoire.

L’avocate de Valérie Poulin Collins, Me Karine Bussière, a indiqué que sa cliente a eu une vie passablement difficile.

Sa cliente a soutenu mardi en Cour qu’elle a fait une quinzaine de tentatives de suicide, qu’elle a été agressée sexuellement et qu’elle est atteinte d’une tumeur au cerveau, notamment.

«Elle a un vécu particulier. Ce qu’elle a fait comme geste, elle le reconnaît. Elle reconnaît les torts causés aux victimes. Ce n’était néanmoins pas évident de partager son vécu, du moment qu’elle était enfant pour en arriver jusqu’à aujourd’hui et expliquer pourquoi elle a commis cet acte», a confié son avocate.

Lors de son passage devant le tribunal, Valérie Poulin Collins a aussi admis sa culpabilité relativement à plusieurs autres accusations de vols à l’étalage ainsi que pour possession de méthamphétamine.

La procureure de la Couronne, Me Marie-Ève Paquet, a expliqué qu’un rapport d’expert a permis aux parties de s’entendre sur une proposition commune quant à la peine qui devait être imposée à Valérie Poulin Collins.

«C’était évident que nous n’allions pas régler ce dossier sans avoir un avis en ce qui concerne un risque de récidive. Le rapport nous indiquait qu’avec un encadrement, le risque de récidive était minimisé, alors on a pu régler le dossier», a-t-elle expliqué.

Le 26 mai dernier, Valérie Poulin Collins s’était présentée dans la chambre de la mère, Mélissa McMahon, vers 19 h, portant une tenue d’infirmière.

Elle avait emmené la petite Victoria, qui était née depuis moins de 24 heures, hors de la chambre sous prétexte d’aller la peser.

(avec la collaboration de Sarah Désilets-Rousseau, 106,9 FM)

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Sudation mortelle début du procès des trois accusés à Drummondville

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DRUMMONDVILLE, Qc – Le procès de trois personnes accusées relativement à la mort de Chantal Lavigne, survenue il y a plus de trois ans à la suite d’un rituel de sudation, s’est ouvert mardi à Drummondville.

Gabrielle Fréchette, Ginette Duclos et Gérald Fontaine sont accusés de négligence criminelle ayant causé la mort et de négligence criminelle ayant causé des lésions corporelles.

La salle était pleine à l’ouverture de ce procès, qui se déroule devant un juge seul. Plusieurs membres de la famille de la victime étaient présents, dont son conjoint, Patrick Naud. Le procès pourrait durer sur une période allant jusqu’à sept jours.

La victime, une femme de 35 ans de Saint-Albert-de-Warwick, participait à un séminaire de croissance personnelle à Durham-Sud en juillet 2011. Elle est morte à la suite d’une séance de sudation qui avait été organisée par les coaccusés.

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Le général Tom Lawson discute de la mission en Irak à la Maison-Blanche

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OTTAWA – Le chef d’état-major des Forces canadiennes se rendra à la Maison-Blanche pour une rencontre lors de laquelle le président américain Barack Obama discutera de la campagne militaire contre le groupe armé État islamique (ÉI).

Le général Tom Lawson devrait y obtenir plus d’information sur le rôle des CF-18 canadiens dans la coalition internationale contre le groupe terroriste qui a pris le contrôle d’une large part de territoire en Irak et en Syrie.

Le Pentagone tient une réunion de deux jours lors de laquelle les pays de la coalition coordonnent leur stratégie.

De son côté, le ministre de la Défense, Rob Nicholson, a rencontré dimanche son homologue américain Chuck Hagel, à l’occasion de la Conférence des ministres de la Défense des Amériques à Lima, au Pérou.

La majeure partie de leur rencontre a été consacrée à l’ÉI, selon des représentants des ministères des deux côtés de la frontière.

Par communiqué, M. Nicholson a affirmé que le Canada demeurait «très préoccupé» par la présence grandissante du groupe armé partout au Moyen-Orient et par la «menace directe» de terrorisme au pays et à l’étranger.

Un porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, a indiqué que MM. Nicholson et Hagel ont également discuté du nombre grandissant de combattants étrangers dans les rangs de l’ÉI.

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Magnotta la biologiste légiste qui a analysé les traces de sang témoigne

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MONTRÉAL – Témoignant mardi au procès de Luka Rocco Magnotta, accusé du meurtre prémédité de l’étudiant chinois Jun Lin en 2012, une biologiste légiste a indiqué que des traces du sang de la victime avaient été retrouvées partout dans l’appartement et sur des pièces à conviction jetées dans les ordures. Jacinthe Prévost a aussi indiqué que Jun Lin avait perdu beaucoup de sang sur le lit où il est mort.

La biologiste légiste a expliqué aux jurés qu’elle avait examiné 94 pièces à conviction, et que des traces du sang de la victime avaient été découvertes sur plusieurs d’entre elles, notamment dans le réfrigérateur, le congélateur, l’évier de la salle de bain et la baignoire, mais aussi ailleurs dans le petit meublé. On a aussi découvert des traces de sang sur des outils retrouvés dans les ordures — une scie électrique oscillante, deux couteaux, un marteau et un tournevis —, et même sur une affiche du film «Casablanca», a-t-elle témoigné.

Le témoin expert a par ailleurs retrouvé beaucoup de sang de Jun Lin sur un couvre-matelas, de même que sur un chandail à capuchon où on a aussi retracé l’ADN de Magnotta. L’ADN de Jun Lin a aussi été découvert sur une bouteille de vin qui aurait servi, selon un précédent témoignage, à sodomiser le corps de la victime.

Mme Prévost a pu confirmer l’«identité génétique» de l’accusé plus tôt cette année, après avoir reçu un échantillon de son sang.

Elle a d’autre part indiqué que le visionnement préalable de la vidéo présumée du meurtre lui avait permis ensuite de découvrir plus facilement des traces de sang dans cette affaire. La biologiste légiste, qui compte 18 années d’expérience, a visionné la vidéo à deux reprises: une fois avant d’entrer dans l’appartement de Magnotta, en mai 2012, et une autre avant d’analyser les pièces à conviction saisies par la police.

Les jurés n’ont pas encore visionné cette vidéo qui montrerait le meurtre de Jun Lin, mais ils ont été plusieurs fois mis au courant de son existence.

Mme Prévost a par contre raconté aux jurés ce dont elle se souvenait de cette vidéo: un corps gisant à plat ventre sur le lit, et quelqu’un portant un capuchon qui semble poignarder la victime avec un objet tranchant. Elle a vu ensuite une tentative de masturbation en utilisant un bras coupé, et une sodomie pratiquée sur un corps mutilé. La biologiste a aussi vu un petit chien noir mâchant un membre amputé, et plusieurs images d’un bras coupé dans un congélateur.

Dans l’appartement, des traces de sang étaient diluées — on avait probablement tenté de les nettoyer, a-t-elle précisé. Mais même si le sang dilué fournit moins d’informations génétiques, il a été possible d’identifier formellement la victime, a indiqué Mme Prévost.

La biologiste, qui est aussi experte en analyse de traces de sang, conclut que la victime a probablement été poignardée sur le lit. Le matelas a ensuite été retourné pour masquer les importantes traces de sang, qui avait coulé jusque dans le sommier.

Plus tôt mardi, les jurés avaient entendu le témoignage du premier patrouilleur arrivé sur les lieux du crime, à la recherche d’une autre victime potentielle ou d’un suspect dans l’appartement. L’agent Peter D’Avola a raconté qu’il avait été d’abord frappé par une forte odeur de produit chimique mêlée à l’odeur d’un cadavre, ce qu’il n’avait jamais observé auparavant dans son métier.

Le policier a expliqué qu’il n’avait trouvé personne dans l’appartement, mais que des traces d’une substance rouge, qu’il a assimilée à du sang, étaient visibles à certains endroits.

Magnotta, âgé de 32 ans, a plaidé non coupable aux cinq accusations qui pèsent contre lui: meurtre prémédité, outrage à un cadavre, production et distribution de matériel obscène, utilisation de la poste pour envoyer du matériel obscène, et harcèlement criminel contre le premier ministre Stephen Harper et d’autres députés fédéraux. L’accusé admet avoir commis les gestes qui lui sont reprochés, mais son avocat tentera de plaider l’aliénation mentale pour le disculper. La Couronne, elle, veut démontrer qu’il s’agit d’un crime planifié.

Mme Prévost doit poursuivre son témoignage ce mercredi.

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Suicide assisté Harper n’a toujours pas l’intention de rouvrir le débat

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SEPT-ILES, Qc – Le premier ministre Stephen Harper garde le cap: à la veille de l’audience de la Cour suprême sur le suicide assisté, il signale qu’il n’a pas l’intention de relancer le débat sur cette épineuse question.

Le fait que l’enjeu se retrouve encore devant le plus haut tribunal du pays et que certains sondages laissent entendre que les Canadiens souhaiteraient un débat sur le suicide assisté ne change rien à cette position, a-t-il soutenu lorsqu’on lui a demandé, mardi, si son parti avait cheminé dans ce dossier.

«Le Parlement a discuté de cette question il y a quelques années et nous n’avons pas l’intention de rouvrir ce débat, mais évidemment, on regarde avec intérêt les décisions éventuelles de la Cour suprême à cet égard», a expliqué M. Harper en marge d’une annonce en matière d’exploitation pétrolière à Sept-Îles.

«D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que ces choses sont devant les tribunaux», a-t-il poursuivi.

La Cour suprême se penchera mercredi sur le suicide assisté pour les patients en fin de vie, un enjeu sensible pour la population vieillissante au Canada.

Le tribunal entendra un appel de l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique. Son jugement pourrait permettre à des patients mourants, mais mentalement aptes, de recevoir de l’aide médicale pour mourir s’ils le demandent.

À l’instar du premier ministre Harper, plusieurs députés conservateurs ne semblent pas avoir d’appétit pour un débat sur la question, au grand dam de leur collègue tétraplégique Steven Fletcher.

«Cet enjeu devrait être discuté entre parlementaires, les élus qui portent les volontés des Canadiens, et non pas des juges non élus et non imputables», avait déploré le député manitobain en point de presse à la fin septembre.

M. Fletcher avait salué au passage l’esprit du projet de loi sur les soins de fin de vie adopté en juin dernier par les élus de l’Assemblée nationale du Québec — un projet de loi «plein d’empathie» qui «reflète les valeurs de la majorité de la population», selon lui.

Certains des ténors du gouvernement, dont le ministre de la Justice, Peter MacKay, tiennent cependant un tout autre discours.

«Le suicide assisté est une question chargée d’émotions et une source de discorde pour de nombreux Canadiens. Notre gouvernement est d’avis que les dispositions du Code criminel interdisant le suicide assisté et l’euthanasie ont été mises en place pour protéger toutes les personnes», a indiqué mardi dans un courriel Clarissa Lamb, porte-parole de M. MacKay.

«De plus, au mois d’avril 2010, une vaste majorité de parlementaires a voté contre la modification de ces lois. Nous respecterons la volonté démocratique dans ce dossier», a-t-elle poursuivi.

Le ministre MacKay avait affiché ses couleurs quelques jours après l’adoption du projet de loi C-52 par l’Assemblée nationale en servant une mise en garde aux médecins du Québec: «Respectez les sanctions actuelles prévues au Code criminel», conseillait-il.

Ayant ficelé son projet de loi autour de ses compétences en matière de santé — l’aide médicale à mourir étant considérée comme un soin de santé — Québec estime que sa loi ne relève pas du Code criminel.

Le gouvernement du Québec sera un intervenant dans la cause qui sera entendue mercredi à la Cour suprême.

«Considérant que l’aide médicale à mourir vise, et permet, le soulagement des patients en fin de vie atteints de maladies graves et incurables, la procureure générale du Québec estime que ce soin de santé doit être abordé en tenant compte du contexte médical dans lequel il s’inscrit, et non de façon désincarnée en centrant l’analyse uniquement sur sa conséquence ultime, le décès du patient», peut-on lire dans le mémoire déposé par la province.

Selon un sondage publié au début octobre, 84 pour cent des Canadiens se disent en faveur de l’aide médicale à mourir. Le coup de sonde commandé par le groupe Dying With Dignity a été réalisé par Ipsos-Reid.

L’enquête effectuée en ligne au mois d’août auprès de 2515 Canadiens, dont 94 personnes vivant avec un handicap et 181 professionnels de la santé, comporte une marge d’erreur de plus ou moins 2,2 pour cent, 19 fois sur 20.

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Surplus énergétiques un nouveau tarif d’électricité pour les entreprises

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MONTRÉAL – Le gouvernement Couillard utilisera les importants surplus énergétiques pour offrir un rabais sur les tarifs d’électricité industriels, mais il semble fermer la porte à un congé de hausses pour les clients résidentiels d’Hydro-Québec.

Les ministres de l’Énergie, Pierre Arcand, et de l’Économie, Jacques Daoust, ont annoncé mardi un rabais de 20 pour cent sur les tarifs réglementés actuels afin d’encourager l’investissement et la venue de nouveaux projets dans la province.

«Le Québec a connu une diminution de ses besoins en énergie, évidemment à cause des difficultés dans le secteur des pâtes et papiers, combinée à une augmentation de l’offre», a affirmé M. Arcand pour justifier les surplus.

D’après les estimations des deux ministres, ce nouveau tarif industriel devrait engendrer, entre 2015 et 2024, des retombées fiscales de plus de 800 millions $ pour le gouvernement grâce à l’activité économique accrue.

Si la Régie de l’énergie donne son feu vert à la demande du gouvernement Couillard, cette nouvelle mesure devrait notamment stimuler les domaines où la consommation d’électricité est importante, comme la métallurgie, le cuivre et la transformation de l’acier.

D’une durée maximale de 10 ans, elle sera toutefois accompagnée d’une «période de transition» vers le tarif courant.

Le ministre Daoust estime qu’il n’y aura pas de concurrence déloyale puisque divers moyens seront mis de l’avant afin de préserver les acquis d’entreprises déjà établies si une compagnie du même secteur devait s’installer au Québec.

«Il se peut que 95 pour cent de cette nouvelle tarification s’inscrive dans un développement où il n’y a pas d’aspects négatifs, a-t-il dit. Nous allons gérer les exceptions. Je n’accepterai pas que l’on ferme des entreprises parce qu’on en amène des nouvelles.»

M. Daoust donné l’exemple de l’annonce de l’arrivée du géant espagnol FerroAtlantica à Port-Cartier, sur la Côte-Nord, qui a soulevé des inquiétudes chez Silicium Québec à Bécancour.

«J’ai rencontré les dirigeants de Silicium Québec pour ne pas qu’il y ait de concurrence déloyale, a-t-il dit, sans entrer dans les détails. Notre rôle est de créer un environnement favorable et on ne choisira pas les gagnants.»

Les entreprises déjà présentes au Québec pourront bénéficier de ce tarif réduit, mais uniquement si elles mettent de l’avant des nouveaux projets qui répondent à la liste de critères du gouvernement du Québec.

Pour le ministre de l’Économie, il serait très surprenant de voir certaines entreprises, comme les alumineries, brandir la menace d’une délocalisation afin de bénéficier du nouveau tarif.

«C’est un dossier particulier, les alumineries, a affirmé M. Daoust. Nous avons déjà une entente avec Alcoa. Rio Tinto a son barrage et nous discutons avec l’Aluminerie Alouette. Les alumineries, c’est beaucoup plus large qu’une entreprise (régulière) comme une fonderie.»

Si elle accueille favorablement cette nouvelle mesure tarifaire, l’Association québécoise des consommateurs industriels d’électricité croit qu’il s’agit d’une preuve de l’inefficacité du tarif L, accordé aux grands consommateurs d’électricité.

«C’est une reconnaissance implicite, a observé son directeur exécutif, Luc Boulanger, en entrevue. L’actuel tarif L ne fait pas le travail et n’attire pas de nouvelles installations au Québec. Il s’agit d’une problématique sur laquelle il faut absolument se pencher.»

Ce dernier s’est toutefois montré satisfait de constater que l’introduction du nouveau tarif d’électricité se fera à «coût nul». Il accueille de plus favorablement les mesures mises de l’avant pour prévenir la concurrence déloyale.

«Ce tarif, financé par l’ensemble des usagers, ne devrait pas avoir un impact sur les coûts actuellement en cours», a dit M. Boulanger.

L’Industriel différend du résidentiel

Le ministre Arcand ne s’est toutefois pas montré ouvert à l’idée d’utiliser les importants surplus d’électricité pour accorder un congé de hausses aux clients résidentiels d’Hydro-Québec. Le 1er avril dernier, la société d’État avait entre autres reçu le feu vert pour augmenter ses tarifs de 4,3 pour cent.

«Il faut séparer l’industriel du résidentiel, a affirmé M. Arcand. Si l’on inclut cette augmentation et qu’on observe les 10 dernières années, on s’aperçoit que la moyenne des hausses a été de 1,8 pour cent. Il faut regarder sur un horizon de 10 ans.»

M. Arcand a rappelé que le gouvernement Couillard avait adopté un décret visant à faire part de ses préoccupations à la Régie de l’énergie quant à la plus récente demande d’augmentation tarifaire de 3,9 pour cent de la société d’État.

«Sur l’éolien, un groupe de travail remettra un rapport sur cette question en décembre, a ajouté le ministre de l’Énergie. Il n’y aura pas d’appels d’offres sur l’éolien au moins jusqu’au début 2016.»

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Joe Oliver suggère que la mise à jour économique inclura des baisses d’impôts

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TORONTO – Des mesures d’allègement s’en viennent pour les Canadiens et elles pourraient être annoncées dès la mise à jour économique prévue cet automne, a laissé entendre mardi le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver.

Au cours d’un point de presse, le ministre a réaffirmé que le gouvernement conservateur était sur la bonne voie pour équilibrer le budget en 2015, année d’élections fédérales.

M. Olivier a ajouté qu’Ottawa respecterait sa promesse électorale de réduire les impôts des Canadiens, sans toutefois fournir davantage de détails, ni sur ce qui serait annoncé lors de sa mise à jour économique, ni sur le moment où elle aurait lieu.

«Il y aura un allégement fiscal puisque nous sommes confiants d’avoir un surplus l’an prochain», a-t-il dit, faisant référence aux prévisions, émises plus tôt cette année, qui évoquent un excédent budgétaire de 6,5 milliards $ pour l’exercice 2015-2016.

En début de journée, le ministre des Finances avait rencontré des économistes du secteur privé à Toronto afin de discuter des perspectives d’avenir pour le pays.

M. Oliver a indiqué que les prévisions moyennes correspondaient à celles faites en septembre, notamment grâce à la croissance économique des États-Unis, stimulée par le secteur des hydrocarbures.

«Nous nous trouvons dans une situation où notre plus important partenaire commercial se porte bien et cela semble durable, a-t-il dit. Il y a toutefois d’autres régions qui ne vont pas aussi bien et nous devons prendre cela en considération.»

Plus tôt ce mois-ci, le premier ministre Stephen Harper avait annoncé que le déficit de l’exercice 2013-14 serait d’environ 5,2 milliards $, un recul marqué par rapport à la prévision initiale de 16,6 milliards $ dans le dernier budget.

M. Harper avait toutefois prévenu qu’il faudrait patienter jusqu’en 2015-2016 pour dégager des surplus, même si certains économistes et observateurs s’attendent à un retour à l’équilibre budgétaire dès l’exercice en cours.

Au cours de la dernière campagne électorale, les conservateurs avaient mis de l’avant une offensive publicitaire visant notamment un retour à l’équilibre budgétaire, le fractionnement des revenus pour les couples avec un enfant de moins de 18 ans ainsi qu’une augmentation du plafond de cotisation à un compte d’épargne libre d’impôt (CÉLI).

M. Oliver a par ailleurs également laissé entendre que la croissance économique du Canada pourrait être influencée par le recul du prix du brut ainsi que par les turbulences politiques dans certains pays qui contribuent à perturber la stabilité de l’économie mondiale.

«Même si le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses perspectives de croissance pour l’économie mondiale, il a révisé à la hausse ses prévisions pour le Canada et les États-Unis», a-t-il observé.

La semaine dernière, le FMI avait dit s’attendre à une croissance de 2,2 pour cent de l’économie américaine cette année, par rapport à sa prévision précédente de 1,7 pour cent. L’organisme n’a rien modifié pour 2015, où il s’attend à une croissance de 3,1 pour cent aux États-Unis.

Pour ce qui est du Canada, le FMI s’attend à ce que son économie progresse de 2,3 pour cent cette année et de 2,4 pour cent en 2015, soit une augmentation d’un dixième de point de pourcentage par rapport à ses prévisions de juillet dernier.

Par ailleurs, le ministre des Finances s’est dit «très préoccupé» par une erreur administrative qui a mené à la publication accidentelle d’informations sur de futures mesures fiscales sur le site web du gouvernement.

«Nous ne croyons pas que les chiffres dévoilés auront une influence sur les marchés, mais nous nous penchons sur ce problème également», a souligné M. Oliver.

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Jérôme Lussier et la trahison de la démocratie

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Photo: Darryl Dyck/La Presse Canadienne

Photo: Darryl Dyck/La Presse Canadienne

PolitiqueLe 23 septembre dernier, la Cour supérieure a condamné un journaliste à verser 7 000 dollars à un couple dont la femme portait le niqab dans un marché aux puces de Québec. Mon texte sur cette affaire a suscité de nombreux commentaires, notamment la critique acerbe de mon collègue blogueur Jérôme Lussier.

Pour ce dernier, ma critique revient notamment à dire qu’une femme voilée ou portant le niqab n’a plus aucun droit à la vie privée, contrairement aux autres qui ne le portent pas — une façon de sous-entendre que je stigmatise les minorités.

Ce qui est réellement en cause ici est le fait de véhiculer un message publiquement. Si je déambule dans la rue le visage maquillé aux couleurs du drapeau du Québec ou du Canada, ce geste est porteur d’un message patriotique destiné à autrui.

En toute cohérence, comment pourrais-je plaider mon droit à la vie privée pour qu’une photo de moi ne soit pas publiée ? Ce qui vaut pour les couleurs de la nation vaut certainement aussi pour un niqab.

Venons-en maintenant aux propos les plus surprenants de mon détracteur. Pour Jérôme Lussier, critiquer les chartes revient à prôner un retour au «mob rule», à une conception médiévale de la société où la majorité peut, au gré de son humeur, tyranniser les minorités.

Selon mon collègue, les chartes empêchent «les sociétés de répéter les graves erreurs du passé : totalitarisme, lynchages, génocides, politiques discriminatoires visant une race ou une religion minoritaire».

Nous voici dans le grand récit chartiste, une mystification visant à nous faire croire que nos droits n’étaient pas protégés avant l’avènement des chartes, contrairement à maintenant.

Ce discours ne résiste absolument pas à l’épreuve des faits.

Prenons le totalitarisme allemand et le génocide des juifs. Monsieur Lussier semble ignorer que la république de Weimar, le régime démocratique ayant précédé le nazisme, incluait dans sa constitution une charte des droits. Cela n’a aucunement empêché Hitler de se livrer aux crimes odieux que l’on sait.

Poursuivons avec l’exemple des États-Unis, un pays qui s’est doté d’une charte des droits en 1791. Ce régime a tout de même permis à la Cour suprême de confirmer la légalité de l’esclavage en 1857, une pratique qui a été abolie six ans plus tard par Abraham Lincoln — un politicien représentant cette majorité qui serait supposément toujours prompte à violer les droits des minorités.

Mais les chartes empêcheraient les lynchages, suivant Lussier. Justement, après la fin de la guerre civile américaine, cette pratique visant les Noirs est restée répandue dans le Sud malgré le Bill of Rights. Il faudra attendre un siècle pour que les élus de la majorité prennent une série de mesures afin de mettre fin aux multiples violations des droits de la minorité.

Pour prendre un autre exemple américain : de 1993 à 2011, les homosexuels dans l’armée ne devaient pas dévoiler leur orientation sexuelle. Ceux qui l’avouaient ne pouvaient servir sous les drapeaux.

Encore une fois, la charte n’y a rien changé. C’est en 2011 qu’un politicien élu par la majorité, le président Barack Obama, a mis fin à cette situation.

Au Canada, notre charte n’a aucunement protégé les droits de Maher Arar. Ce citoyen canadien d’origine syrienne a vu son pays d’adoption partager, avec les États-Unis, des renseignements confidentiels. Cela a permis aux Américains de l’arrêter lorsqu’il séjournait chez eux, et de le déporter en Syrie pour qu’il y soit torturé. Mais quand l’affaire a provoqué une tempête au parlement et de l’indignation au sein de l’opinion publique, le gouvernement a soudainement réussi à le ramener au pays, s’est excusé et lui a versé dix millions de dollars.

Comme on peut le voir, le respect des droits fondamentaux n’est pas du tout assuré dans les pays qui se sont dotés d’une charte ; en tout cas, certainement pas plus qu’il l’est dans un pays comme l’Australie, qui n’a pas de législation équivalente.

Pourquoi, alors, certains — comme Jérôme Lussier — ne jurent que par cet outil juridique ?

Parce qu’il donne beaucoup de pouvoirs aux avocats comme lui, aux juges et aux autres bien-pensants qui visent à dompter la collectivité pour la rendre toujours plus tolérante, égalitaire, inclusive et politiquement correcte. C’est ce qu’a si bien décrit l’essayiste américain Christopher Lasch dans La révolte des élites et la trahison de la démocratie.

Pour ceux qui épousent cette idéologie, le problème vient de la majorité, qui n’a pas envie de participer à cette entreprise de réingénierie sociale.

C’est ici que la charte intervient. Elle permet de se tourner vers les tribunaux pour obtenir ce que l’on n’obtiendrait jamais démocratiquement dans l’arène politique. Les demandes de groupes considérés comme étant politiquement corrects par l’intelligentsia, notamment les immigrants, sont présentées comme relevant des droits fondamentaux, immanents et inaliénables. Ce que la majorité refuse politiquement, on lui impose en recourant à la charte et aux tribunaux.

Pour oser défendre ce point de vue, Jérôme Lussier traite les gens comme moi d’exaltés. «Je me retiendrai d’écrire ici tout ce que je pense de ce texte», dit-il, sous-entendant que ma pensée est tellement infecte qu’elle mérite un chapelet d’insultes impubliables.

En cela, mon collègue incarne totalement la réaction des bien-pensants, tel que décrite par Christopher Lasch. Quand ils sont contredits, «ils affichent la haine venimeuse qui se dissimule sous le visage souriant de leur bienveillance… L’opposition les amène à oublier la vertu libérale qu’ils affirment préconiser. Ils deviennent irascibles, outrecuidants et intolérants».

* * *

À propos de Frédéric Bastien

Frédéric Bastien est professeur d’histoire au Collège Dawson et l’auteur de La Bataille de Londres : Dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel. Il détient un doctorat en histoire et politique internationale de l’Institut des hautes études internationales de Genève.

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L’ex-chef du Service de police de Lévis n’aura pas à subir de procès

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QUÉBEC – L’ex-chef du Service de police de Lévis, Jean-François Roy, n’aura pas à subir de procès relativement à des accusations pour avoir conduit avec les facultés affaiblies il y a plus de quatre ans.

Au palais de justice de Québec, mardi, la juge Johanne Roy a acquiescé à la requête de la défense en faveur d’un arrêt des procédures.

La défense a plaidé le long délai pour juger la cause de M. Roy compte tenu que son arrestation a eu lieu le 30 septembre 2010. Jean-François Roy avait été arrêté à la suite de l’appel d’un résidant qui avait signalé à la police sa conduite déficiente.

M. Roy, âgé de 59 ans, contestait également la compétence de la policière qui lui a fait subir l’alcootest, une opinion que ne partageait pas le ministère public.

L’ancien chef de police a fondu en larmes en apprenant la décision de la juge.

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L’anis ce délice

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anis

Le nougat est un « vieux bonbon » ? Il y a plus ancien.
Art_de_vivre

Fabriqués sans doute depuis le XIIIe siècle dans une abbaye d’un village de Bourgogne, Flavigny-sur-Ozerain, surnommés sous Blanche de Castille « dragées à la reine », les Anis de Flavigny n’ont jamais changé : une graine d’anis vert enrobée de sucre, avec parfois un parfum, fleur d’oranger, gingembre, réglisse, rose ou violette.

C’est fin, frais, délicat. Presque immuable. Sauf un changement tout récent : les Anis de Flavigny sont désormais offerts en format mini, Les Petits Anis, à peine plus gros qu’un grain de riz. Une évolution plus qu’une révolution — on ne bouscule pas une aussi longue tradition.

* * *

À propos de Yanick Villedieu

Yanick Villedieu a effectué sa première incursion dans le monde du journalisme gastronomique en publiant, en 1999, un reportage sur les fromages du Québec dans le magazine L’actualité. Il anime le magazine scientifique radio Les Années lumière sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première et publie régulièrement des articles sur la médecine et la science dans L’actualité, en plus d’y signer la chronique «Plaisirs gourmands». On peut le suivre sur Twitter : @yanickvilledieu.

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Unis «French connection

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nicolas-ouellet

Nicolas Ouellet, animateur de Pense vite !

Disséminés sur l’immense territoire canadien, les îlots francophones du pays ont peu de liens les uns avec les autres. La nouvelle chaîne de télévision Unis, créée par TV5, devrait contribuer à briser cet isolement.

Avec 15 émissions originales provenant des quatre coins du Canada, Unis présente 220 heures de contenus originaux rien que cet automne, dans une grille que complètent entre autres des séries dramatiques et des documentaires.

On surveillera notamment Couleurs locales, où des chroniqueurs de toutes les provinces témoigneront des sujets chauds de leur région respective, Ma caravane au Canada, une virée d’un océan à l’autre en compagnie de Vincent Graton et Damien Robitaille, et Balade à Toronto, une tribune offerte à la relève musicale.

À l’ère où le secteur de la télé rime plus souvent avec fermetures et compressions qu’avec investissement majeur, la nouvelle donne envie de chanter.

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Le nougat un bonbon ancien

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nougat

Patrick Auger et Caroline Morelli, propriétaires de La Nougaterie, en banlieue de Québec, «modernisent» la friandise d’origine française en y ajoutant des saveurs, comme l’érable. – Photo: Louise Bilodeau

Commencez par chauffer rapidement du sirop de sucre de canne, puis ajoutez du miel chaud. Versez sur du blanc d’œuf. Transférez dans une grosse bassine chauffante dans laquelle tourne un fouet, ajoutez des amandes, des pistaches, au besoin des fruits séchés (bleuets ou canneberges, par exemple) ou du zeste d’orange confit, ou encore du sirop d’érable. Quand le mélange est devenu une pâte consistante, versez dans de grands moules peu profonds. Laissez sécher de 24 à 48 heures. Démoulez et découpez en tranches épaisses.
Art_de_vivre

La grosse bassine chauffante s’appelle une nougatière. Et la gourmandise, du nougat. Que Patrick Augier et Caroline Morelli, propriétaires de La Nougaterie, en banlieue de Québec, produisent de façon artisanale, à raison de près d’une demi-tonne par semaine.

Tout avait pourtant commencé à très petite échelle : dans leur cuisine. Propriétaires d’une boutique de gourmandises et de produits du terroir pour touristes, dans le quartier Petit Champlain, à Québec, ils vendaient aussi du nougat. Importé de Montélimar, en France, la capitale mondiale de cette friandise. Ou fabriqué ici, mais de façon industrielle (au lieu de verser la préparation sur du blanc d’œuf, on y insuffle de l’air). Ils eurent donc l’idée de brasser un peu de nougat à l’ancienne. Et en attrapèrent vite le virus.

Tellement qu’en 2013 ils vendent la boutique pour touristes et se lancent à temps plein dans La Nougaterie. Les débuts sont bien sûr difficiles. « Aucune banque ne connaissait le nougat et son marché, et nous avons dû investir toutes nos économies », se souvient Caroline. « Car il a fallu très vite acheter des machines, à commencer par une emballeuse-étiqueteuse ; on ne pouvait pas faire tout ça à la main », poursuit Patrick. Il a fallu aussi, dit encore Caroline, « moderniser l’image de ce vieux bonbon qu’est le nougat », d’où des emballages colorés, un site Internet, des saveurs nouvelles.

Tous deux habitués des métiers de bouche (le père de Patrick était boulanger-pâtissier, et les parents de Caroline restaurateurs), eux-mêmes restaurateurs dans le sud de la France puis en Martinique, arrivés au Québec par hasard en 2000 (ils ont acheté un chalet à l’île d’Orléans sur un coup de cœur), ils réussiront à monter une petite entreprise, La Nougaterie, qui fait face aujourd’hui au défi de la croissance. Les produits sont distribués « jusqu’à Victoria, en Colombie-Britannique, et aussi au nord qu’à Fermont, au Québec ». D’ici peu, il va falloir doubler la production, qui passera d’une vingtaine de tonnes à 35 ou 40 tonnes par an.

Patrick Augier et Caroline Morelli songent aussi à ouvrir un atelier-musée du nougat, où l’on verrait travailler les machines anciennes, nougatière et autres, que Patrick affectionne. Et qui raconterait l’histoire de ce délice originaire du Moyen-Orient et fabriqué depuis au moins le XVIe siècle. « Le nougat ne contient que des ingrédients naturels, dit Caroline. Il se garde longtemps, sans agents de conservation. C’est un bonbon miracle. »

* * *

À propos de Yanick Villedieu

Yanick Villedieu a effectué sa première incursion dans le monde du journalisme gastronomique en publiant, en 1999, un reportage sur les fromages du Québec dans le magazine L’actualité. Il anime le magazine scientifique radio Les Années lumière sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première et publie régulièrement des articles sur la médecine et la science dans L’actualité, en plus d’y signer la chronique «Plaisirs gourmands». On peut le suivre sur Twitter : @yanickvilledieu.

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CEIC jamais vu d’intervention politique dans une enquête de la SQ

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MONTRÉAL – Deux hauts dirigeants d’expérience de la Sûreté du Québec ont assuré, mardi devant la Commission Charbonneau, qu’ils n’ont jamais été témoins d’interventions politiques dans des enquêtes menées par la SQ.

Ces deux directeurs, Michel Forget, qui a longtemps travaillé à la section des crimes économiques de la SQ et qui est aujourd’hui directeur des communications, de même que Michel Pelletier, de la Direction de la lutte à la criminalité contre l’État, ont tour à tour nié avoir eu vent d’une intervention politique durant leur carrière.

«Dans votre carrière comme policier, avez-vous déjà été témoin d’intervention de nature politique quelle qu’elle soit dans un des dossiers dont vous aviez la charge ou dont vous aviez la connaissance?» lui a demandé le procureur de la commission, Me Paul Crépeau.

«D’aucune façon», a catégoriquement répondu M. Pelletier.

Avant lui, M. Forget avait été tout aussi clair. «Moi je n’en ai senti aucune. J’aurais bien voulu qu’il y en ait une intervention politique dans un dossier quelconque que j’enquêtais. Je n’aurais pas accepté aucune entrave de quelconque nature, à mon niveau du moins, dans un dossier de cette nature-là.»

M. Forget faisait alors référence au dossier Bitume, une enquête amorcée, mais qui s’est enlisée, sur la collusion entre des entrepreneurs en construction qui se partageaient les contrats à Laval.

M. Forget a assuré que dans ce dossier, contrairement à ce qu’a dit le Bureau de la concurrence lors de son témoignage devant la commission d’enquête, la semaine dernière, la Sûreté du Québec avait bien collaboré et transmis toute l’information dont elle disposait au Bureau de la concurrence, en 2003.

Au bout du compte, donc, tant le Bureau de la concurrence que la Sûreté du Québec se reprochent mutuellement de n’avoir pas tout fait pour que l’enquête aboutisse.

Le dossier avait commencé par une cassette VHS envoyée anonymement à la SQ, en juillet 2002, faisant état de collusion entre les entrepreneurs pour l’obtention des contrats de construction à Laval, a relaté M. Forget.

Mais comme il n’y avait pas eu d’autorisation d’écoute électronique et qu’elle en ignorait la provenance, la SQ ne pouvait se baser uniquement sur cette cassette. Il fallait corroborer les informations qu’elle contenait.

En février 2003, le fonctionnaire du ministère des Transports François Beaudry — qui a déjà témoigné devant la commission — a rencontré la SQ en racontant qu’il avait une source qui était au courant de l’existence d’un cartel des entrepreneurs à Laval. La source pouvait prédire le résultat des appels d’offres pour les 10 prochains contrats — elle a finalement misé juste dans huit cas sur dix.

M. Forget a relaté que la SQ a tenté de convaincre la source de M. Beaudry de collaborer avec elle, en vain. La source craignait le cartel des entrepreneurs.

Comme, avec les informations dont la SQ disposait, il s’agissait d’entraves à la concurrence, et non pas clairement d’actes de corruption ou d’abus de confiance — qui auraient relevé de la SQ — le corps policier a transféré le dossier à l’instance fédérale qu’est le Bureau de la concurrence.

«Toute l’information a été transmise. C’est nous qui avons initié la rencontre. On voulait que quelqu’un enquête ce dossier-là pour qu’on puisse continuer ou perpétuer l’enquête. Alors on a donné tout ce qu’on avait à ce moment-là, y compris l’information. C’est là qu’on a appris qu’eux aussi avaient un dossier qui roulait depuis un certain temps», a affirmé M. Forget.

Selon lui, le Bureau de la concurrence avait lui aussi une source.

Or, la semaine dernière, devant la commission d’enquête, un témoin du Bureau de la concurrence a reproché à la SQ de ne pas lui avoir transmis toute l’information pour qu’il puisse poursuivre l’enquête en 2003. Il affirmait ne pas avoir eu accès à la fameuse source de M. Beaudry.

Or, la source ne voulait pas collaborer à une enquête policière, après avoir parlé à M. Beaudry.

Encore en novembre 2003, le Bureau de la concurrence se disait «très intéressé» par le dossier, a rapporté M. Forget.

Puis, en décembre 2003, les gens du Bureau de la concurrence lui ont dit qu’ils devaient faire des vérifications parce qu’ils avaient entendu dire que le premier ministre canadien d’alors, Paul Martin, comptait offrir un poste au maire de Laval, Gilles Vaillancourt. Or, Bitume porte sur la collusion dans les contrats publics à Laval.

En février 2004, la SQ a été informée par deux personnes du Bureau de la concurrence qu’il ne pourrait aller plus loin pour un motif relié au droit. Comme l’administration municipale semblait être au courant, il ne pouvait y avoir de collusion dont elle serait victime, laisse-t-on entendre.

M. Forget assure que malgré tout, la SQ voulait continuer cette enquête. «Nous, ce qu’on ne veut pas, c’est que ça tombe dans les craques du plancher», a-t-il soutenu.

M. Forget quittera finalement son poste pour un autre en 2004. Le dossier a été tenu en vie, mais sans être vraiment réactivé, a-t-il résumé. La preuve a été versée dans un autre dossier, Honorer, qui a ultimement mené à des accusations à Laval.

Un autre témoin, Me Pierre Lapointe, du Bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales, a admis que les choses ont changé depuis l’enquête Bitume. «Aujourd’hui nous sommes d’opinion que nous avons compétence sur cette question de concurrence» et le dossier de la SQ ne serait plus transféré au Bureau de la concurrence. Une opinion juridique étayant cette thèse a été émise; elle date de septembre 2013.

Me Lapointe a aussi évoqué le fait que dans le dossier Honorer, à Laval en 2013, il y avait eu un désaccord avec le Bureau de la concurrence, qui avait signé une entente d’immunité avec un témoin, alors que le Directeur des poursuites criminelles et pénales pensait avoir suffisamment de preuves pour l’arrêter.

Là encore, il semble que depuis ce désaccord, le texte décrivant l’immunité offerte par le Bureau de la concurrence a été modifié et qu’une telle situation ne puisse plus se reproduire, selon Me Lapointe.

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Le NPD propose de créer un million de places à 15 en services de garde

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OTTAWA – Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a proposé mardi la mise sur pied d’un programme national de services de garde dont le coût se situerait à 15 $ par jour par enfant.

À un an des élections fédérales prévues en octobre 2015, M. Mulcair a promis qu’un gouvernement néo-démocrate travaillerait de concert avec les provinces pour soutenir ou créer un million de places en services de garde sur un horizon de huit ans. Ottawa défraierait 60 pour cent des coûts totaux et les provinces assumeraient le reste.

La première étape verrait le déploiement de 370 000 nouvelles places en quatre ans au coût de 1,9 milliard $. Une fois le programme complètement implanté, le chef néo-démocrate estime que le financement atteindrait le montant annuel de 5 milliards $.

«En Ontario, on paie 2000 $ par mois dans plusieurs garderies. Les gens paient une deuxième hypothèque pour placer leurs enfants (dans des garderies)», a-t-il expliqué, dans un service de garde d’Ottawa, un décor se prêtant bien à une campagne électorale.

La proposition de M. Muclair s’inspire du programme universel de garderies du Québec, qu’il souhaite exporter ailleurs au Canada.

La province éprouve toutefois des difficultés avec son système de garderies, qui lui coûte 2 milliards $ par année. Le gouvernement a d’ailleurs annoncé qu’il indexerait les frais de garderies au coût de la vie. Il serait d’ailleurs en train de considérer l’idée d’adapter les coûts aux revenus des parents.

M. Mulcair espère que la «vaste majorité des provinces adhéreront à un programme si intéressant qu’elles ne voudront pas laisser l’argent sur la table». Il les laissera d’ailleurs gérer les détails de l’implantation du programme, qu’il considère comme une «priorité» pour son parti.

Le chef du NPD a d’ailleurs décoché une flèche au Parti libéral, qui discuterait d’une telle mesure depuis 30 ans sans livrer de résultat, selon lui.

Le gouvernement libéral de l’époque avait négocié des accords avec les dix provinces en 2005 pour mettre en place un système de garderies national, qui aurait coûté 5 milliards $ sur cinq ans. Le programme n’avait jamais été implanté puisque le gouvernement minoritaire de Paul Martin avait été défait aux élections quelques mois plus tard, à la suite d’un vote de non-confiance.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper, élu en 2006, avait plutôt choisi de verser 100 $ par mois pour chaque enfant de moins de six ans aux parents canadiens. Un gouvernement du NPD continuerait de verser ce montant en plus du programme de garderies, a assuré M. Mulcair.

Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, de passage à Québec, s’est dit «content» qu’il y ait des discussions sur les besoins des familles, avant d’ajouter qu’il avait hâte d’analyser la proposition du NPD.

«Assurer de l’aide à la petite enfance continue d’être une priorité pour le Parti libéral», a-t-il déclaré.

Il ne s’est toutefois pas engagé à remettre en place l’accord négocié en 2005. «On est dix ans plus tard, on était en surplus (budgétaire) à ce moment-là», a-t-il expliqué.

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Casque Gear VR du rêve à la réalité… virtuelle

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strangers

Encore une petite boîte québécoise qui se fait remarquer chez les grands. Pour concevoir l’expé­rience d’introduction de son nouveau casque de réalité virtuelle Gear VR, le poids lourd de l’électronique Samsung a choisi… Félix & Paul Studios, une jeune entreprise montréalaise qui se spécialise dans les tournages 3D à 360°.

Cette dernière se retrouve du coup parmi les chefs de file d’une technologie qui risque fort d’être au cœur des prochaines évolutions de l’industrie du divertissement.

La vidéo inaugurale nous conduit au sommet du volcan Haleakalá, dans l’île hawaïenne de Maui.

Les sommets, voilà justement le genre d’endroits que Félix Lajeunesse et Paul Raphaël semblent appelés à fréquenter.

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Gestion commune des hydrocarburesOttawa et Québec progressent

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SEPT-ILES, Qc – Le premier ministre Stephen Harper se réjouit des avancées enregistrées par Ottawa et Québec pour favoriser la gestion commune des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.

De passage à Sept-Îles, dans la région de la Côte-Nord, M. Harper a annoncé, mardi avant-midi, que les gouvernements canadien et québécois sont désormais «en bonne position pour déposer un cadre législatif» en la matière.

Le premier ministre canadien a rappelé que, durant les années 1980, le gouvernement fédéral a déjà conclu des «accords similaires» avec Terre-Neuve-et-Labrador ainsi qu’avec la Nouvelle-Écosse.

Selon M. Harper, le cadre législatif Ottawa-Québec «permettra d’exploiter de façon sécuritaire et respectueuse de l’environnement les ressources pétrolières dans le golfe du Saint-Laurent, de générer des recettes et de favoriser la croissance économique dans la province» sans mettre en péril «la santé, la sécurité et le développement économique des communautés locales».

Il a poursuivi en faisant valoir qu’il conduira également à la création d’«emplois de qualité supérieure».

D’après les données colligées par Ottawa, «le golfe du Saint-Laurent et les régions environnantes présentent un potentiel de 39 billions de pieds cubes de gaz et d’un milliard et demi de barils de pétrole».

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Scanner son passeport avec l’application easyJet

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La procédure d’enregistrement sera encore plus rapide grâce à la nouvelle fonctionnalité de l’application easyJet pour smartphones.

C’est un service inédit en Europe que propose désormais la compagnie low cost aux détenteurs de téléphones iOS et Android. Ils pourront s’enregistrer avec leur téléphone mobile « jusqu’à 2 heures avant le décollage dans 110 des aéroports européens desservis » , selon un communiqué de la compagnie (cité par le site Air-Journal).

Après la fonction qui permettait de générer sa carte d’enregistrement, l’application d’easyJet prévoit maintenant de scanner son passeport grâce à la caméra de son smartphone. Les détails sont enregistrés rapidement et en toute sécurité. Gain de temps et tout le monde est content pour prendre son vol easyJet.

Photo : Alessio Bragadini / Flickr cc.
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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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