QUÉBEC – Les éducatrices en milieu familial doivent retourner à la table des négociations et cesser de prendre les parents en otage, a soutenu mercredi la ministre de la Famille, Francine Charbonneau.
Ces éducatrices ont entrepris de déclencher des grèves tournantes de 24 heures dans les différentes régions du Québec pour forcer le gouvernement Couillard à accélérer le pas dans les négociations.
Des milliers d’entre elles, membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la Centrale syndicale du Québec (CSQ), étaient en grève mercredi dans les régions de Montréal et Québec, de même qu’en Montérégie. Environ 30 000 enfants ont été affectés par l’arrêt de travail.
Sans contrat de travail depuis un an, les éducatrices en milieu familial exigent une augmentation salariale de 5 pour cent et veulent être rémunérées 50 heures par semaine. Or, dans sa proposition présentée le 18 septembre, le gouvernement ne leur reconnaît que 35 heures de travail par semaine et offre 1,5 pour cent de majoration salariale sur trois ans.
En point de presse avant la réunion hebdomadaire du cabinet, la ministre Charbonneau a déploré «l’impatience» des éducatrices. Selon elle, les moyens de pression sont prématurés compte tenu des progrès réalisés à la table des négociations.
«Les parents sont pris en otage, ils sont obligés de réorganiser leur journée, c’est inacceptable», a lâché la ministre, faisant allusion aux grèves tournantes.
«Nous, on pensait qu’on était prêt d’une entente, on espère qu’elles vont se rasseoir à la table et qu’on va compléter. Ça fait un an cette semaine qu’on est en négociation et on souhaite vraiment que ça s’attache», a-t-elle ajouté.
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