En septembre, pour la première fois depuis le début de la saison, les professionnels du tourisme normand affichent majoritairement de bons résultats.

"Pendant ce dernier mois d’été, la Normandie a bénéficié de conditions météorologiques propices aux séjours touristiques, au moins lors de la première quinzaine, et d’un calendrier évènementiel encore riche. Les différentes clientèles en présence - loisirs et professionnelle, individuelle et groupes, retraités et familles avec jeunes enfants - se sont bien complétées.

Si la saison s’achève sur une note positive, l’amélioration intervenue en deuxième partie d’été ne compense pas totalement le déficit accumulé au printemps et, surtout, en juillet. Les professionnels dressent un bilan « moyen » et déficitaire d’une saison 2012 durant laquelle ils ont été mis à rude épreuve. Mauvaise météo et contexte économique difficile sont pointés du doigt.

Un bon mois de septembre

Le taux de satisfaction des professionnels s’améliore en cette fin de saison. Plus d’un répondant sur deux juge la fréquentation de septembre bonne, les autres la qualifiant majoritairement de moyenne.

Jusqu’ici, la plupart des avis sur l’évolution de l’activité indiquaient, chaque mois, un recul par rapport à la saison 2011. En septembre, ces opinions, très différentes selon les professionnels interrogés, ne font pas apparaître de tendance dominante.

Des évolutions de clientèles très variables d’un établissement à l’autre

Le recul de la clientèle française observé les mois précédents ne semble plus évident en septembre. 4 professionnels sur 10 indiquent une fréquentation stable, tandis qu’ils sont plus de 3 sur 10 à signaler une baisse.

Pour les clientèles étrangères non plus, aucune tendance marquée ne se dégage. Si 4 répondants sur 10 jugent la fréquentation étrangère équivalente à celle de septembre 2011, ils sont presque autant à remarquer une hausse.

Ces opinions divergentes concernent également l’évolution des 3 premières clientèles étrangères, que sont, dans l’ordre, les Britanniques, les Belges et les Néerlandais. Les avis relatifs aux Allemands, 4ème clientèle étrangère, indiquent une fréquentation stable dans la moitié des établissements. Les Américains, 5ème clientèle étrangère, sont constatés plus nombreux qu’en septembre 2011 par un professionnel concerné sur 2".


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L’OMT s’associe à Casa Africa, l’organisme public espagnol chargé de resserrer les liens entre l’Afrique et l’Espagne, en vue de promouvoir le développement d’un tourisme durable sur tout le continent africain.
« Cet accord permettra à l’OMT et à Casa Africa de renforcer la capacité de l’Afrique d’utiliser le tourisme comme un instrument efficace au service du développement socioéconomique et de la réduction de la pauvreté » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, au moment de signer l’accord en compagnie du Directeur général de Casa Africa, Santiago Martínez-Caro.
« Des activités seront menées afin d’appuyer la mise en place de politiques touristiques plus judicieuses en Afrique et de créer des possibilités d’emploi, par des activités accrues de marketing des destinations africaines et une hausse des investissements en leur faveur » a-t-il ajouté.
L’accord officialise la collaboration déjà engagée entre l’OMT et Casa Africa et qui remonte à 2010, au moment de la création du Forum interprofessionnel et d’investissement touristique pour l’Afrique (INVESTOUR). Ce forum, organisé tous les ans dans le cadre du salon espagnol du tourisme d’envergure internationale FITUR dans la capitale Madrid, vise à rehausser la visibilité de l’Afrique en tant que destination touristique et à mobiliser des investissements à l’appui de projets de tourisme durable dans la région.

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« Soyons réalistes : nous ne pourrons pas tout faire d'ici 2014 comme nous l'avons fait pour le paquet climat et énergie en 2009 », a déclaré Jos Delbeke, le directeur général de la Commission européenne en charge du climat lors d'une conférence le 5 octobre.

« Nous manquons de temps », a-t-il ajouté. « Nous devrons nous accorder sur 2030 dès le début de l'exercice de la prochaine Commission, c'est-à-dire en 2015 ou 2016. »

Cette annonce, différente des indications données par certains acteurs de la scène politique européenne, pourrait révéler les lignes de bataille du prochain Parlement en matière de climat et d'énergie, alors que le système d'échange de quotas d'émission (ETS) reste au coeur de la tourmente.

Les tentatives de la Commission d'apporter une légère modification à l'ETS en clarifiant la manière dont il pourrait reporter ou échelonner le nombre de quotas vendus aux enchères a suscité, dans certains cercles économiques, une réaction en dehors de toute proportion, a expliqué M. Delbeke.

« Lorsque je vois qu'une proposition aussi modeste sur un amendement d'une ligne provoque tant d'émotions, je ne pense pas que nous pourrons aboutir à un paquet complet sur le climat et l'énergie avant 2014 », a-t-il précisé.

Cet amendement devrait être débattu au sein de la commission de l'environnement au Parlement européen le 19 février 2013, une date dont M. Delbeke n'est pas vraiment friand.

Dans le même temps, la proposition de la Commission sur le nombre de quotas qui seraient mis de côté devrait être rendue publique d'ici novembre.


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Do you wonder which of the emerging economies has the most potential for your organization? World Travel Market, the leading global event for the travel industry, will help you answer that question with its session focused on the individual markets Brazil, India, Russia, China, and South Africa.
The WTM Powerhouse Economies session, which takes place on Wednesday, November 7, in Platinum Suite 4 at 2:15 pm, will examine each of the five countries’ individual travel and tourism potential with research into each market followed by presentations from expert speakers.
The session is moderated by European Tour Operators Association Executive Director Tom Jenkins and European Tourism Council Market Intelligence Group Chairman Leslie Vella, who will use the research to review each country’s potential before introducing expert speakers on each country to give their view.

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Some London destinations get 60% fewer visitors as wet summer and Olympic Games hit tourism.
Visitor numbers to the UK's top tourist attractions plummeted this year after the wettest summer for 100 years and the disruption of the Olympics, triggering the worst trading period "in living memory" for key destinations in London, stark new figures have revealed.
Some major London attractions hosted 60% fewer visitors during the two weeks of the Games, the Association of Leading Visitor Attractions (Alva) said, while many further afield suffered one of the worst trading periods since foot and mouth disease gripped the British countryside in 2001.
Visits to gardens and heritage spots in London were particularly badly hit this summer by the "appalling weather", with the amount spent during visits in cafes, restaurants and shops also falling. Among the attractions that suffered a dip in numbers this summer were London Zoo, the Tower of London and the Royal Botanic Gardens in Kew.

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En mayo, los viajes de los residentes en España ascendieron a 13,5 millones, un -3,4% menos que el año anterior. Por destinos, ambos mostraron descensos, si bien el experimentado por el turismo emisor (-11,6%) fue superior al del interno (-2,7%).
Este resultado se debe fundamentalmente a las caídas en viajes de ocio realizados en fin de semana, y viajes de trabajo o estudios, así como a los viajes a establecimientos hoteleros.
Seis de cada diez viajes se realizaron en fin de semana, suponiendo un retroceso para este colectivo del -7,8%.
Destacan los viajes de puente pues, a pesar de su menor importancia relativa (6,5% del total) registran un notable crecimiento.
El ocio y las visitas a familiares o amigos fueron las principales motivaciones del mes. Su evolución fue opuesta, con un descenso para los primeros (-5,7%) y un crecimiento para los segundos (11,4%). Las visitas a familiares o amigos logran de esta manera acumular subidas interanuales prácticamente todos los meses desde junio de 2010.

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"On note un taux de satisfaction de 68% pour le mois de septembre 2012, supérieur à septembre 2011 (satisfaction de 57%). Il est plus élevé en secteurs littoral et intérieur que dans les villes plus prisées par les étrangers. Les clientèles françaises (couples sans enfants, séniors individuels ou en groupe) étaient présentes chez les prestataires du tourisme costarmoricains. Ainsi les hôteliers, comme les gestionnaires de locations (en camping ou gîtes) notent une progression de leur activité.

Par contre, les clientèles étrangères, en lien avec la crise économique, sont encore en recul par rapport aux saisons précédentes.

Météo de septembre, frais et gris !

Une météo de septembre 2012 fraiche et peu ensoleillée (il y a eu 4 jours de fort ensoleillement contre 7 en 2011), les températures sont inférieures aux normales de saison et de 4 °C plus fraîches qu’en septembre 2011.

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His Royal Highness Prince Sultan bin Salman bin Abdul Aziz, President of SCTA, has pointed out that the safety and security enjoyed by the Kingdom of Saudi Arabia is reflected in its domestic tourism and became a key factor in its success, and pointed out that security is a key pillar of tourism in various countries around the world.
The SCTA President was addressing the opening ceremony of the “Safety and Security of Tourism and Antiquities" forum, which was organized by the Naif Arab University for Security Sciences (NAUSS) in collaboration with SCTA on the University campus.
HRH President of SCTA in his speech commended the great efforts of NAUSS in the field of tourism security and its distinct cooperation with SCTA in addition to its efforts in the organization of this forum, which concerns safety and security of tourism and antiquities in the Kingdom of Saudi Arabia.

Le prochain Congrès mondial du tourisme social se déroulera à Essaouira, au Maroc, du 16 au 19 octobre 2012.
Il convient de souligner que c’est la toute première fois que l’OITS, en près de 50 ans d’existence, organise son congrès dans un pays africain, et nous sommes d’autant plus heureux que ce soit au Maroc, importante destination touristique et pays si attachant, mais aussi un pays qui s’attache à développer diverses formes de tourisme, dont le tourisme responsable, et qui n’oublie pas le tourisme en faveur de ses nationaux.
C’est en ayant ces aspects présents à l’esprit, et en les rapprochant de notre propre vision du tourisme, que l’OITS a décidé de retenir comme thématique principale du congrès « le tourisme social : une vision au bénéfice de tous les citoyens » .

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KPMG présente le bilan annuel de l’activité de l’Industrie Hôtelière Française et ses perspectives pour 2012-2013. Pour la 35ème édition de son étude « L’Industrie Hôtelière Française », KPMG a analysé les ratios d’exploitation et de gestion d’un panel de 2 700 hôtels représentant un parc hôtelier de 224 130 chambres, soit près de 37,5 % du parc hôtelier homologué français.

Bilan et perspectives pour l’Industrie Hôtelière Française

2011 : Une année exceptionnelle
2012-2013 : Vers un retournement de cycle ?
Une activité hôtelière disparate en 2012 ;
Maintien du segment affaires et reflux du segment loisirs ;
Une montée en gamme partielle du parc hôtelier.
1 - Taux moyen d’occupation
- En 2011 : une année de croissance
La reprise de l’activité amorcée en 2010 s’est accélérée en 2011 avec des taux d’occupation en hausse de 0,9 à 3 points selon la catégorie d’hôtel. Cette croissance est plus forte sur les segments moyens et hauts de gamme, dont les taux d’occupation se rapprochent des niveaux exceptionnels de 2007.
L’hôtellerie de luxe a été le moteur de cette reprise, avec +3 points en moyenne. A Paris en particulier, le segment 5 étoiles NN (Nouvelles Normes) Supérieur affiche des niveaux d’occupation plus élevés que ceux de 2007, grâce à un mix-clientèle optimisé (loisirs et affaires) et une absence de saisonnalité.
En province, l’hôtellerie présente pour la deuxième année consécutive des taux d’occupation à la hausse, tous segments confondus. Signe de la reprise, le segment « super-économique » voit enfin son taux d’occupation augmenter après trois années de stagnation (+ 0,9 point).
- Baromètre des Chaînes Hôtelières KPMG à fin août 2012 : une stabilité relative
Comme en 2011, la clientèle s’est recentrée sur des destinations européennes sécurisées ou bon marché. La France devrait continuer à bénéficier de cette situation grâce à la clientèle domestique et au retour de certaines clientèles étrangères à fort pouvoir d’achat ou des pays émergents.
A fin août 2012, les résultats pour l’hôtellerie sous enseigne sont plutôt encourageants, avec un taux moyen d’occupation cumulé de 65,2 % pour le premier semestre 2012, toutes catégories confondues (+1,2 point par rapport à août 2011). Cette progression du taux d’occupation concerne tous les segments, bien que les catégories 1 étoile et 3 étoiles NN restent stables.
Sur les huit premiers mois 2012, les prix moyens de l’hôtellerie sont quant à eux moins performants qu’en 2011, avec une baisse de -1,2 % sur la catégorie 4 étoiles NN et -0,6 % sur les établissements 2 étoiles NN. Les hôtels 1 étoile/2 étoiles et 3 étoiles NN présentent à nouveau des marges de progression favorables, avec respectivement +2 % sur le 1 étoile/2 étoiles NN et +1,7 % sur le 3 étoiles NN.
2 - Le revenu par chambre disponible (RevPAR)
- L’année 2011 : un RevPAR en forte hausse dans les catégories supérieures
Combinant un taux d’occupation en progression et un prix moyen en hausse, le RevPAR enregistre une croissance forte en 2011. Les segments luxe et haut de gamme enregistrent les plus fortes progressions avec respectivement +24 % et +21 % par rapport à 2010, en raison du repositionnement des hôtels : plus de services, plus de produits « Suites », plus de luxe…
- Perspectives 2012-2013 : retour à la réalité du marché ?
En 2012 et 2013, le niveau de prix moyen, donc de RevPAR, devrait être plus conforme à la réalité du marché, grâce au repositionnement des chaînes hôtelières et des indépendants, en lien avec la nouvelle grille de classement. Le segment 5 étoiles NN Supérieur s’étoffe, notamment avec l’offre de Palace (12 établissements sur la France sur Paris et la Côte d’Azur).
3 – Le résultat brut d’exploitation (RBE)
Pour la troisième année consécutive, les marges bénéficiaires sont à la hausse en 2011, avec toutefois de fortes disparités selon les catégories. Les segments moyens et hauts de gamme 4/5 étoiles NN sont ceux qui enregistrent la plus forte progression de leur RBE : +21 % par rapport à 2010 pour le segment 4 étoiles NN et +30 % pour le segment 5 étoiles NN Standard. L’hôtellerie économique (3 étoiles NN) connaît un maintien à un bon niveau de son RBE, tandis que le segment super-économique affiche un ratio légèrement à la baisse.
4 – Focus sectoriels
- Les collectivités territoriales : un rôle croissant dans l’économie touristique
Dans un marché touristique devenu supranational, les acteurs publics locaux se réapproprient l’économie touristique et investissent dans le développement d’équipements structurants (hôtels de caractère, palais des congrès, etc.). Les Offices de Tourisme voient leurs compétences élargies et jouent un rôle essentiel dans la commercialisation et la promotion des destinations. Les collectivités territoriales vont encore plus loin en investissant directement dans l’hébergement marchand, jusqu’alors réservé au secteur privé. Le développement de projets hôteliers au sein de bâtiments historiques illustre cette volonté politique forte.
- Les résidences : un secteur qui résiste, une offre qui se densifie
Peu déstabilisé par la crise de 2009, le secteur des résidences atteint un chiffre d’affaires hébergement de 2,9 milliards d’euros en 2011, en hausse de 7,4 % par rapport à 2010. La concentration autour de quelques grands opérateurs se poursuit et les résidences urbaines connaissent une progression de leur offre en qualité et de leur taux d’occupation en volume.
- Les villages de vacances : un produit touristique hétérogène en pleine mutation
Face à une concurrence accrue, les villages vacances appartenant au tourisme social et associatif doivent désormais investir dans la rénovation de leur parc et renforcer leur politique commerciale. De leur côté, les grands opérateurs marchands (Club Med, Belambra) repositionnent leur offre vers le haut de gamme et diversifient leur clientèle.

l'étude
 

KPMG présente le bilan annuel de l’activité de l’Industrie Hôtelière Française et ses perspectives pour 2012-2013. Pour la 35ème édition de son étude « L’Industrie Hôtelière Française », KPMG a analysé les ratios d’exploitation et de gestion d’un panel de 2 700 hôtels représentant un parc hôtelier de 224 130 chambres, soit près de 37,5 % du parc hôtelier homologué français.

Bilan et perspectives pour l’Industrie Hôtelière Française

2011 : Une année exceptionnelle
2012-2013 : Vers un retournement de cycle ?
Une activité hôtelière disparate en 2012 ;
Maintien du segment affaires et reflux du segment loisirs ;
Une montée en gamme partielle du parc hôtelier.
1 - Taux moyen d’occupation
- En 2011 : une année de croissance
La reprise de l’activité amorcée en 2010 s’est accélérée en 2011 avec des taux d’occupation en hausse de 0,9 à 3 points selon la catégorie d’hôtel. Cette croissance est plus forte sur les segments moyens et hauts de gamme, dont les taux d’occupation se rapprochent des niveaux exceptionnels de 2007.
L’hôtellerie de luxe a été le moteur de cette reprise, avec +3 points en moyenne. A Paris en particulier, le segment 5 étoiles NN (Nouvelles Normes) Supérieur affiche des niveaux d’occupation plus élevés que ceux de 2007, grâce à un mix-clientèle optimisé (loisirs et affaires) et une absence de saisonnalité.
En province, l’hôtellerie présente pour la deuxième année consécutive des taux d’occupation à la hausse, tous segments confondus. Signe de la reprise, le segment « super-économique » voit enfin son taux d’occupation augmenter après trois années de stagnation (+ 0,9 point).
- Baromètre des Chaînes Hôtelières KPMG à fin août 2012 : une stabilité relative
Comme en 2011, la clientèle s’est recentrée sur des destinations européennes sécurisées ou bon marché. La France devrait continuer à bénéficier de cette situation grâce à la clientèle domestique et au retour de certaines clientèles étrangères à fort pouvoir d’achat ou des pays émergents.
A fin août 2012, les résultats pour l’hôtellerie sous enseigne sont plutôt encourageants, avec un taux moyen d’occupation cumulé de 65,2 % pour le premier semestre 2012, toutes catégories confondues (+1,2 point par rapport à août 2011). Cette progression du taux d’occupation concerne tous les segments, bien que les catégories 1 étoile et 3 étoiles NN restent stables.
Sur les huit premiers mois 2012, les prix moyens de l’hôtellerie sont quant à eux moins performants qu’en 2011, avec une baisse de -1,2 % sur la catégorie 4 étoiles NN et -0,6 % sur les établissements 2 étoiles NN. Les hôtels 1 étoile/2 étoiles et 3 étoiles NN présentent à nouveau des marges de progression favorables, avec respectivement +2 % sur le 1 étoile/2 étoiles NN et +1,7 % sur le 3 étoiles NN.
2 - Le revenu par chambre disponible (RevPAR)
- L’année 2011 : un RevPAR en forte hausse dans les catégories supérieures
Combinant un taux d’occupation en progression et un prix moyen en hausse, le RevPAR enregistre une croissance forte en 2011. Les segments luxe et haut de gamme enregistrent les plus fortes progressions avec respectivement +24 % et +21 % par rapport à 2010, en raison du repositionnement des hôtels : plus de services, plus de produits « Suites », plus de luxe…
- Perspectives 2012-2013 : retour à la réalité du marché ?
En 2012 et 2013, le niveau de prix moyen, donc de RevPAR, devrait être plus conforme à la réalité du marché, grâce au repositionnement des chaînes hôtelières et des indépendants, en lien avec la nouvelle grille de classement. Le segment 5 étoiles NN Supérieur s’étoffe, notamment avec l’offre de Palace (12 établissements sur la France sur Paris et la Côte d’Azur).
3 – Le résultat brut d’exploitation (RBE)
Pour la troisième année consécutive, les marges bénéficiaires sont à la hausse en 2011, avec toutefois de fortes disparités selon les catégories. Les segments moyens et hauts de gamme 4/5 étoiles NN sont ceux qui enregistrent la plus forte progression de leur RBE : +21 % par rapport à 2010 pour le segment 4 étoiles NN et +30 % pour le segment 5 étoiles NN Standard. L’hôtellerie économique (3 étoiles NN) connaît un maintien à un bon niveau de son RBE, tandis que le segment super-économique affiche un ratio légèrement à la baisse.
4 – Focus sectoriels
- Les collectivités territoriales : un rôle croissant dans l’économie touristique
Dans un marché touristique devenu supranational, les acteurs publics locaux se réapproprient l’économie touristique et investissent dans le développement d’équipements structurants (hôtels de caractère, palais des congrès, etc.). Les Offices de Tourisme voient leurs compétences élargies et jouent un rôle essentiel dans la commercialisation et la promotion des destinations. Les collectivités territoriales vont encore plus loin en investissant directement dans l’hébergement marchand, jusqu’alors réservé au secteur privé. Le développement de projets hôteliers au sein de bâtiments historiques illustre cette volonté politique forte.
- Les résidences : un secteur qui résiste, une offre qui se densifie
Peu déstabilisé par la crise de 2009, le secteur des résidences atteint un chiffre d’affaires hébergement de 2,9 milliards d’euros en 2011, en hausse de 7,4 % par rapport à 2010. La concentration autour de quelques grands opérateurs se poursuit et les résidences urbaines connaissent une progression de leur offre en qualité et de leur taux d’occupation en volume.
- Les villages de vacances : un produit touristique hétérogène en pleine mutation
Face à une concurrence accrue, les villages vacances appartenant au tourisme social et associatif doivent désormais investir dans la rénovation de leur parc et renforcer leur politique commerciale. De leur côté, les grands opérateurs marchands (Club Med, Belambra) repositionnent leur offre vers le haut de gamme et diversifient leur clientèle.

l'étude
 

Le réseau national Acteurs du Tourisme Durable (ATD), à l’origine de l’étude sur les tendances du voyage responsable pour l’été 2012, a commandité en septembre une nouvelle étude auprès des cabinets ID-Tourism, spécialisé sur l’ingénierie en tourisme durable et Néocamino, agence spécialisée dans la communication en ligne, pour évaluer le degré de présence des dix Parcs Nationaux et des quarante-huit Parcs Naturels Régionaux sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter).
Ce baromètre de 30 pages est une photographie.
Conclusion ?
Contrairement à leurs confrères européens et américains, les acteurs français sont véritablement à la traîne.
Diverses et variées, les stratégies adoptées ces dernières années par les responsables communication des aires protégées sur les réseaux sociaux offrent aujourd’hui des résultats contrastés.

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En septembre, la fréquentation a été bonne, aussi bien sur le littoral que dans l’intérieur et dans les grandes villes. Les clients français et étrangers ont été au rendez-vous. Les touristes français sont venus particulièrement nombreux sur la côte aquitaine. Les grandes villes et le littoral ont également bénéficié d’une fréquentation étrangère soutenue. La météo très clémente des trois premières semaines de septembre a permis une bonne fréquentation des sites de visites culturelles et des activités sportives et de loisirs. L’oenotourisme a également bénéficié d’une bonne fréquentation française et étrangère.

Les hôtels et les résidences de tourisme ont atteint des niveaux de fréquentation tout à fait conformes aux attentes des professionnels, alors que le bilan des campings est plus mitigé.La fréquentation de septembre 2012 a dépassé celle de septembre 2011 sur le littoral et a atteint le même niveau que l’an dernier dans l’intérieur. Les grandes villes ont manqué de touristes étrangers pour égaler leurs scores de septembre 2011, mais les professionnels du tourisme urbain sont sereins pour le mois d’octobre, qui s’annonce sous de bons auspices à Bordeaux et à Pau.

Depuis le début de la saison, 42% des prestataires interrogés estiment que l’activité a été bonne ou très bonne, alors qu’ils n’étaient que 32% lors de la vague de juin.

Satisfaction plus importante en Côte-d’Or avec 45% de professionnels satisfaits de leur niveau activité, ainsi que les responsables de gîtes ruraux, d’hébergements collectifs et les prestataires du tourisme fluvial où plus de 60% témoignent d’une bonne voire très bonne activité. Quand les prestataires comparent la fréquentation touristique 2012 à celle de l’année dernière, 47% l’estiment en baisse, 37% stable et seulement 17% la jugent à la hausse. La clientèle française est jugée stable, sauf dans les hôtels qui, pour 47%, la considèrent en baisse.

La clientèle étrangère est considérée stable voire en baisse. Parmi les principales nationalités, figurent les clientèles belge, néerlandaise et allemande. Les professionnels sont 43% à estimer leur chiffre d’affaires en baisse et 39% à le juger stable. La fin de la saison s’annonce mitigée selon les prévisions des prestataires, ils sont 48% à l’estimer moyenne et 32% à la présumer bonne voire très bonne.


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Moins contraignant que l’activité de taxi, le marché de la voiture de tourisme avec chauffeur est en pleine expansion dans la capitale. Deux nouvelles sociétés viennent de se lancer.
Elles ont l’aspect de taxi, offrent des prestations similaires, mais ce ne sont pas des taxis. Les voitures de tourisme « qui effectuent du transport de personnes » se multiplient dans les rues de la capitale. Deux nouvelles sociétés viennent de se lancer sur le marché : Voitures jaunes et Cab jaune.
Ces entreprises dépendent toutes du secteur d’activité de la VTC (voiture de tourisme avec chauffeur).

La tendance générale : L’activité touristique régionale est moins importante qu’en 2011 malgré un bon mois d’août

La fréquentation touristique de l’été 2012 est en recul par rapport à 2011 selon les professionnels. Le retard pris en début de saison, en particulier en juin et au début du mois de juillet, n’a pas pu être rattrapé malgré un mois d’août meilleur qu’en 2011. Cette situation est à l’image de celle de nombreuses autres régions françaises.

Malgré un bilan final négatif, une majorité de professionnels répondants se dit « assez satisfait » ou « très satisfait » de leur activité touristique de l’été. Ainsi, 61,9% des professionnels expriment une opinion positive sur la saison. Ce résultat est une progression de plus de 15 points au regard du baromètre réalisé à la fin du mois de juillet et qui était historiquement bas (44,9% d’opinions positives).

Les gestionnaires d’hébergements collectifs (76,2%), de campings (73,9%) et de structures d’activités de plein air (72,2%) sont les plus satisfaits. Le retour d’une météo estivale à partir du 20 juillet et un mois d’août plutôt ensoleillé ont favorisé ce retour en nombre de touristes, à la faveur de nombreuses réservation de dernière minute, aujourd’hui largement favorisée par internet.

Autre facteur d’évolution, le pouvoir d’achat et les incertitudes pesant sur l’économie qui ont plutôt été un frein aux dépenses et à la réalisation de longs séjours.

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