La fiscalité (35%), les charges sociales (28%) et la complexité administrative (10%)
sont les premiers obstacles au bon développement de leur entreprise.
Pour la 4ème édition de son baromètre Small Business, dédié aux TPE-PME, American Express a voulu évaluer la résistance des TPE-PME européennes face à la crise, analyser les clés de leur réussite et les freins, notamment financiers, à leur croissance.
• 41% des entreprises ont connu une croissance de leur activité sur les six derniers mois.
• Contrairement à nos voisins européens, les dirigeants français placent la fidélisation des clients existants comme la priorité pour atteindre leurs objectifs de croissance (46%).
• La gestion financière est le plus grand challenge des dirigeants de TPE & PME françaises (44%).
• La taxation (35%), les charges sociales (28%) et la complexité administrative (10%) sont les premiers obstacles au bon développement de leur entreprise.
• Lorsqu’on interroge les dirigeants de TPE-PME au sujet de l’impôt sur les sociétés, plus d’un quart d’entre eux estiment que l’impôt idéal serait 20%.
• Pour plus d’un dirigeant sur 5 (22%), la croissance à tout prix n’est pas l’ambition à long-terme.
Les TPE-PME maintiennent une croissance stable dans un contexte contraint
41% des entreprises interrogées ont connu une croissance et 36% une activité stable sur les six derniers mois.
Une tendance confirmée dans les autres pays européens : 43% des TPE-PME allemandes étaient en croissance sur les 6 derniers mois, 47% en Angleterre et 43% en Italie.
Sur les perspectives de leur activité pour les 6 prochains mois, les dirigeants français sont 64% à espérer une croissance.
28% restent plus prudents et s’attendent à une stagnation ; une tendance une nouvelle fois partagée par l’ensemble des pays, avec en tête l’Allemagne (32% anticipent une stagnation).
Une croissance portée par une approche pragmatique du business
Dans les 6 prochains mois, le principal focus pour les dirigeants de l’ensemble des pays sera de conquérir de nouveaux clients (58% en Angleterre, 54% en Italie, 52% en Allemagne).
Les dirigeants français quant à eux placent le fait de retenir leurs clients actuels comme priorité (46%), avant le fait de conquérir de nouveaux clients (43%). Une tendance inverse au dernier baromètre puisqu’en 2013 leur priorité était de conquérir de nouveaux clients (78%).
Un pragmatisme qui s’illustre également dans les objectifs de croissance que se fixent les dirigeants : pour près d’un tiers d’entre eux, l’objectif, dans un contexte économique contraint, est bien d’atteindre la croissance anticipée, et non forcément de la dépasser, contrairement aux Italiens pour qui la priorité serait de dépasser leurs objectifs (36%).
La gestion financière de leur activité et la fiscalité, en tête des préoccupations
Pour 44% des dirigeants de TPE-PME, la gestion financière de leur activité est leur plus grand challenge.
A la même question, les TPE-PME allemandes estiment que leur plus grand challenge ex-aequo est la motivation de leurs équipes (26%).
Tout comme lors du dernier baromètre, la fiscalité arrive en tête des freins à la croissance selon 35% des interrogés ; les charges patronales (28%) et le poids de la bureaucratie (10%) la suivent de près.
Pour autant, lorsqu’on on demande aux dirigeants de TPE-PME le niveau d’imposition sur les sociétés qu’ils approuveraient, 26,4% des répondants préconisent un impôt sur les sociétés à 20%. Toutes réponses confondues, le taux moyen d’imposition des sociétés se situerait idéalement à 18,9%.
Une manière de contribuer à l’effort économique français, sans pour autant freiner leurs perspectives de croissance.
Des préoccupations sur la santé financière de leur entreprise qui s’illustrent par le fait que deux tiers (67,6%) des TPE-PME ont rencontré un problème de trésorerie l’année passée.
Pour optimiser le flux de trésorerie de leur entreprise, les dirigeants interrogés déclarent conserver une réserve conséquente dans laquelle ils peuvent puiser lorsqu’ils en ont besoin (40%) et appliquer des conditions de paiement strictes à leurs clients (38%).
Une tendance nettement différente en Allemagne puisque la quasi-majorité des dirigeants allemands (48.8%) déclarent avant tout opter pour une gestion prudente des stocks afin d’optimiser le flux de trésorerie de leur entreprise.
Ils sont également les moins nombreux à conserver une réserve conséquente dans laquelle ils peuvent puiser lorsqu’ils en ont besoin (seulement 6.80% VS 40% en France).
Leurs attentes : plus que la croissance à tout prix, un meilleur équilibre vie pro-perso
Pour 22% des dirigeants de TPE-PME français, la croissance à tout prix n’est pas l’ambition à long-terme et le succès n’est pas strictement lié à la croissance.
Une proportion encore plus forte chez nos voisins, notamment allemands, où 40% des dirigeants n’envisagent pas le succès de leur entreprise par le prisme de la croissance.
S’ils sont bien entendu préoccupés par les résultats de leur entreprise (45% d’entre eux), la priorité pour les dirigeants français dans les six mois à venir sera de réduire leur niveau de stress au quotidien (38%).
Des dirigeants de TPE-PME heureux
Les dirigeants de TPE-PME européens s’accordent quant à la satisfaction qu’ils retirent de leur travail.
Si les britanniques sont les plus heureux dans leur rôle (92%), les Allemands (89%) et les Français (84%) suivent de près, juste devant les Italiens (78%).
Parmi les premiers motifs de satisfaction à diriger leur propre entreprise, les patrons français déclarent faire un travail dans lequel ils croient (33%), prendre leurs propres décisions (32%) et disposer d’un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle (26%)".
Infographie baromètre [PDF - 488 Ko]
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