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Rapport 2014 de lOCDE sur les tendances et politiques du tourisme en France

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Dans les pays de l'OCDE, le tourisme est une activité majeure qui représente directement 4.7 % du PIB, 6 % de l’emploi et 21 % des exportations de services.
En 2012, les arrivées de touristes internationaux ont dépassé le milliard d’unités, et devraient atteindre 1.8 milliard d’ici 2030. Avec quelque 57 % de ces arrivées, en croissance de 3.6 % en 2012, les pays de l’OCDE jouent un rôle essentiel dans le tourisme mondial. Cependant, le ralentissement de la progression du nombre d’arrivées de touristes internationaux qui a été constaté ces dernières années dans la zone
OCDE lui a fait perdre des parts de marché.
Les grandes économies émergentes du tourisme connaissent une croissance rapide de leur activité touristique, qui est supérieure à la moyenne de l’OCDE et à la moyenne mondiale, et modifie la structure du marché mondial du tourisme. La Chine en particulier est un pilier de cette croissance, et devrait conserver ce rôle au cours des prochaines années du fait de l’essor prévu de son économie.
Le tourisme interne occupe une grande place dans l’économie du tourisme, puisqu’il représente environ 78 % de la consommation touristique des pays de l’OCDE. Pris ensemble, le tourisme interne et le tourisme international sont en mesure de soutenir l’emploi et de créer de la valeur au niveau des territoires. Pour prospérer dans l’économie mondiale du tourisme, les destinations touristiques avancées se doivent de privilégier des politiques du tourisme actives.
L’édition 2014 de "Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE" propose une analyse approfondie des tendances du tourisme et des évolutions de l’action publique dans ce domaine dans 48 pays membres et partenaires de l’OCDE. Nourri par les résultats d’une enquête menée en 2013 auprès de ces derniers, ce rapport met en lumière les principales réformes intervenues dans l’organisation et la gouvernance du
tourisme. Il s’intéresse aussi aux questions prioritaires à l’échelle nationale et internationale que sont notamment la facilitation des voyages et les politiques de visas, ainsi que le lien entre fiscalité et tourisme.
Le rôle de l’État vis‑à‑vis de la politique du tourisme change : l’accent est davantage mis sur la compétitivité, l’optimisation de l’emploi des ressources et la croissance durable. Par ailleurs, la politique du tourisme gagne en complexité en raison de ses influences croisées avec une palette grandissante de politiques publiques.
Les gouvernements recherchent des solutions qui préservent leur compétitivité et maximisent les atouts notamment économiques de l’essor du tourisme. Ils s’efforcent de rendre les voyages aussi faciles et efficients que possible ; le défi consiste à encourager les voyageurs licites tout en satisfaisant aux priorités nationales économiques, sécuritaires ou autres.
La crise financière et économique mondiale a mis davantage sous tension les budgets publics qui soutiennent le tourisme en matière de commercialisation, de développement des infrastructures et de protection de l’environnement. La fiscalité du tourisme apporte à la puissance publique des ressources qui contribuent à l’investissement public ; mais des diminutions de la fiscalité peuvent aussi, en même temps, stimuler la croissance du tourisme.
Priorités des politiques du tourisme
• Les politiques et la planification du tourisme sont de plus en plus adaptées à chaque pays et visent un horizon plus lointain. Elles gagnent aussi en dynamisme pour s’adapter aux réductions budgétaires, aux mutations des marchés du tourisme et aux évolutions démographiques.
• Les pays réforment leur gouvernance du tourisme afin de mieux traiter les enjeux interministériels complexes. Compte tenu du potentiel que recèle le tourisme en matière de création d’emplois, de promotion du développement régional et de recettes à l’exportation, la tendance est aussi à l’intégration du tourisme dans les plans économiques nationaux.
• Les pays mettent en oeuvre de nouveaux modèles de financement et de partenariats afin d’alléger les pressions subies par les budgets du tourisme et de susciter plus de coopération et de participation de la part des acteurs du secteur, en particulier pour les activités de commercialisation. Ils s’intéressent aussi de plus près aux activités des organismes nationaux du tourisme, rationalisent les fonctions et les programmes de mise en oeuvre des mesures publiques, et portent leur attention sur les marchés d’origine ainsi que sur les nouvelles technologies et les médias sociaux.
• Parallèlement, on observe une nette prise de conscience de l’importance du tourisme interne, capable de constituer une source stable de recettes en des temps incertains et de favoriser l’inclusion grâce à la promotion du tourisme social – qui est accessible à tous. Maints pays prennent des mesures pour stimuler leur marché interne.
Facilitation des voyages, tourisme et croissance
• Les pays du G20 ont pris conscience du rôle moteur des voyages et du tourisme pour la création d’emplois, la croissance économique et le développement, et se sont engagés à oeuvrer en faveur du développement d’initiatives de facilitation des voyages. En Europe, de nouvelles estimations indiquent que les régimes de visas ont fait perdre, en 2012, 6.6 millions de voyageurs ressortissants de six grands marchés cibles, soit 5.5 milliards EUR de contribution directe au PIB.
• Pour faciliter les voyages, les gouvernements nationaux ont choisi des approches variées : simplification du traitement des visas, modifications des obligations de visa, mise en place de nouvelles formes d’autorisation de voyage, ou encore amélioration des procédures de passage aux frontières – visa électronique, visa à l’arrivée, traitement automatisé, programmes de voyageurs de confiance.
Fiscalité et tourisme
• Ces dernières années ont connu une hausse générale des taxes, redevances et frais touristiques, y compris dans le domaine du transport aérien, de l’environnement et des incitations aux investissements et aux dépenses.
• La justification de la fiscalité spécifique des activités du tourisme change d’un pays à l’autre. Outre la contribution aux recettes fiscales générales et le soutien à l’investissement public dans le développement du tourisme, le but est en général de récupérer le coût du traitement des passagers et de la protection de l’environnement, d’inciter les voyageurs à dépenser, de stimuler la création d’emplois et de financer des activités promotionnelles.
• Afin de stimuler le tourisme et l’emploi dans la filière, de nombreux pays appliquent à
l’hôtellerie‑restauration, essentiellement, un taux réduit de la taxe sur la consommation, ou prévoient pour les touristes des dispositifs incitatifs de remboursement de la TVA.
• Le secteur s’inquiète de la quantité de taxes dont doivent s’acquitter les opérateurs touristiques, des hausses régulièrement supérieures à l’inflation et du manque de relation claire entre ces taxes et le coût des prestations de services, qui aboutit bien souvent à une manne fiscale supérieure à l’objectif affiché.
• L’OCDE continuera de travailler avec les pays à mieux comprendre en quoi la fiscalité du tourisme pèse sur la compétitivité internationale et sur l’attrait des destinations.
Principales recommandations
• Il faut veiller à une plus grande cohérence des politiques gouvernementales pour stimuler le tourisme et la croissance économique. Les mesures prises en matière d’innovation, de transports, de fiscalité, de qualité de service et de visas influent sur le désir de voyage et la compétitivité des destinations.
• Compte tenu des pressions que subissent les finances publiques de nombreux pays, les pouvoirs publics devraient se préoccuper davantage d’évaluer les politiques du tourisme. Un suivi, une évaluation et une analyse plus détaillés des impôts et incitations déjà en place, par exemple, doteraient les autorités d’outils permettant d’appliquer des politiques factuelles propices à une croissance du secteur du tourisme durable et à long terme.
• Les gouvernements et la filière touristique doivent développer les compétences qui permettront de rester en phase avec les évolutions du marché. Les médias numériques et sociaux imposent une transformation profonde des approches commerciales, promotionnelles et de service, y compris grâce au ciblage fin du consommateur et à un effort de communication avec les touristes adeptes des outils numériques.
• En raison de l’importance du transport aérien pour le tourisme et des risques associés au changement climatique, il convient de mieux aligner les politiques des transports et du tourisme avec la politique menée en matière d’énergies renouvelables au niveau national et international.
• Il faut adopter des mesures capables de repérer les voyageurs licites à faible risque se déplaçant beaucoup, pour faciliter la liberté et l’efficacité de leurs déplacements, en consacrant les ressources aujourd’hui sous contrainte aux actions les plus utiles pour sécuriser les frontières et répondre aux besoins notamment économiques et sécuritaires.

le rapport sur la France


 

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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