Episode 3 de la découverte de Copenhague.
Retour sur la terre ferme, le plancher des vaches.
Plutôt éloignée du centre ville. Car il vous faut marcher (pas moi, car toujours à deux roues) une petite demi heure, à la louche, disons de Nyhavn.
Mais c’est une belle promenade avec ce vent venu du large, de la mer. Très aéré.
Vous fait face, de l’autre côté de la rive, le nouvel opéra surnommé le ‘’grille pain’’.
La Petite Sirène se mérite donc. Et surtout il faut y prêter l’attention car elle est incroyablement discrète. Elle est là, seule, sur son rocher, toute petite au cœur de cette baie immense, large.
Comme perdue au sein de cette zone portuaire gigantesque.
La Petite Sirène semble impassible aux sollicitations de cette nuée de touristes bourdonnante près d’elle, avide du cliché qui éternisera ce moment et cette rencontre.La Petite Sirène, le regard immuable, fixant le grand large. Je comprends ses envies de poudre d’escampette, de prendre non pas ses jambes mais sa ‘’queue’’ de poisson à son cou pour partir loin et conjurer son sort !
Je poursuis jusqu’au bout de la jetée qui trace sa voie parmi une zone moderne avec de vastes immeubles récents, à la fois abritant des entreprises et d’habitations.
Dont sa forme, vue sur une carte, évoque une grenouille aux pattes écartées…
Une curiosité avec ses casernes en état, toujours en service et surmonté de ces hauts talus.
Je finis cette première approche de la ville par le joyau, sa vitrine, le quartier emblématique du Nyhavn, autrement dit, le nouveau port avec son canal et ses bateaux amarrés.
A la hauteur de sa réputation car singulier, vivant, vibrant même avec ses bars et restaurants le long du quai.
Pour le savourer pleinement, restaurez-vous ou buvez un des nombreuses bières locales !
Sinon, il vous restera le plaisir de flâner.
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