Les groupes ou les chanteurs qui s’affublent de noms à coucher dehors me font penser à certaines enseignes de restaurants dont l’appellation nous décourage d’entrer. Qui a envie, par exemple, d’aller manger Chez ma grosse truie chérie (j’y suis quand même allé, et c’était pas mal) ? Cela dit, la dénomination Garoche ta sacoche, coiffant le travail d’une paire de filles de la région de Québec, m’a fait éclater de rire. Le Dictionnaire de la langue québécoise de Léandre Bergeron met deux « r » à « garroche », mais bon on peut faire de la musique et ne pas savoir orthographier un verbe (les auteures-compositrices-interprètes auraient pu faire l’effort d’ouvrir Le Petit Robert – ne commençons pas à pinailler).
Donc, je ne connaissais pas le duo formé de Sonia Brochet et de Cynthia Veilleux – chacune mène une carrière de soliste –, mais j’ai eu envie d’y jeter un œil, puis d’y ajouter les oreilles, quand on m’a dit qu’il avait énormément plu au récent Festival des arts de Sorel-Tracy (FAST). On présente les deux artistes comme un mixte des sœurs McGarrigle et des Denis Drolet ; elles qualifient leur répertoire de « folk insolite ». Bien vu. Une grande, une moins grande ; deux guitares, des harmonies vocales ; de la pétillance et de la niaque. Au plan des textes, ça patouille un peu, mais les filles ont du ressort et donnent la banane. Plusieurs dates de spectacles à leur agenda.
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