C’est samedi le 29 juin qu’est officiellement inaugurée la toute nouvelle exposition sur la navette spatiale Atlantis, au Kennedy Space Center de Cap Canaveral, en Floride. Mais cette semaine, tous ceux qui y étaient de passage – dont moi – ont eu droit à un avant-goût des lieux.

©Gary Lawrence
Pour mettre en valeur la dernière navette à avoir pris sa retraite, la NASA a mis le paquet: 100 millions $ d’investissements, 90 000 pieds carrés d’installations et de nombreux artéfacts et éléments exposés, à commencer par la navette elle-même.

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Après avoir été accueilli à l’extérieur du bâtiment par une réplique de l’immense réservoir et des réacteurs amovibles de la navette, on gravit une rampe qui nous mène à une première salle, où on relate en vidéo les origines du programme de navettes spatiales, qui remonte aux années 60.

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Puis, on passe dans une autre salle où sont projetées d’impressionnantes images de la navette en pleine action, y compris un décollage vu du ras du sol. À la fin de la projection, l’écran se lève pour dévoiler la navette Atlantis, la vraie, dans toute sa splendeur.

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Il y a quelque chose de très émouvant à voir de près cet immense vaisseau, avec ses tuiles rabotées par l’usure, son fuselage esquinté par ses 33 missions, ses tubulures qu’on imagine encore chaudes après l’extinction des réacteurs, son gigantesque espace de chargement flanqué des deux bras, dont l’un est pleinement déployé.

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En présence de cette fabuleuse machine qui est allée se balader 307 jours dans l’espace, on a l’impression de palper un peu de l’univers, d’imaginer le souffle des vents cosmiques, de toucher du doigt une partie du vécu des membres d’équipage, qu’on admire l’appareil de côté ou qu’on passe sous son ventre anthracite, où se juxtaposent les milliers de tuiles de silice qui rougeoyaient à chaque retour sur Terre, à cause de la friction de l’atmosphère.

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Au-dessus de la navette se déploie un large écran géant où défilent des images de la Terre en mouvement, pour créer l’illusion que la navette gravite autour, la tête en bas.

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Tout juste à côté, on a suspendu dans les airs une réplique du téléscope Hubble, mis en orbite, maintenu en activité et entretenu grâce aux navettes spatiales, et dont les bouleversantes images peuvent être admirées en 3D au cinéma IMAX voisin.

Le téléscope Hubble – ©Gary Lawrence
Çà et là, des répliques de certaines sections de la Station spatiale internationale, construite grâce à la navette, ainsi que plusieurs installations multimédias et simulateurs (on peut même manipuler le bras canadien, faire atterrir une navette et vivre un décollage) évoquent l’épopée des Columbia, Endeavour, Challenger, Atlantis, Enterprise et Discovery, qui aura duré trente ans.

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Mais le 21 juillet 2011, Atlantis atterrissait pour la dernière fois, mettant ainsi fin à l’ère des navettes spatiales, et rendant les États-Unis tributaires de la Russie pour envoyer ses astronautes dans la Station spatiale internationale… jusqu’à ce qu’elle mette au point un nouvel engin spatial.

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