Souvent les artistes visuels pondent sur leur démarche des textes abscons et vaniteux qui nous donnent plus envie de regarder le tirage de la loto à la télé que de se rendre à leur expo. Quand Robert Lamarche explique ce qu’il fait, on saisit tout. Lisez : « La décomposition – ou fragmentation – des objets dans leur plus simple expression est au cœur de mon travail. Il n’y a plus de silhouettes, de constructions ni de lieux reconnaissables. Il y a des successions de formes et de couleurs qui fusionnent ou se juxtaposent, évoquant vaguement leurs origines. C’est le retour au début du monde, avec la matière en fusion. Paradoxalement, c’est aussi le saut périlleux dans le futur et ses structures déraisonnables. Le minerai, le granite traversé de quartz, le sédiment rempli d’histoire fossilisée, tout ce qui est terre et roc, tout ce qui est matière brute est constamment présent dans mon œuvre, et constitue en quelque sorte une mémoire de l’essentiel. » Le plus fort c’est que quand on regarde ses toiles, on se dit : « Ben c’est exactement ça ! »
Après avoir étudié la photographie, le design graphique, le dessin et la sculpture, Lamarche a entrepris une carrière de peintre qui lui réussit plutôt bien puisque ses œuvres embellissent plusieurs collections d’art au Canada, aux États-Unis et en France. On n’a que du 29 mai au 2 juin pour apprécier sa récente production placée sous le titre de Dans le désordre des choses. Galerie 203, à Montréal, 227, rue Notre-Dame Ouest.
[Pour l’anecdote, Robert Lamarche est le compagnon de la comédienne Chantal Fontaine.]
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