1. RESPIRER PAR LE NEZ
Apprendre à maîtriser ses anxiétés prolongerait la vie. Des chercheurs de Harvard et du Brigham and Women’s Hospital, à Boston, ont analysé des échantillons de sang prélevés auprès de 5 243 femmes de 42 à 69 ans, afin de mesurer la longueur de leurs télomères — ces chaînes d’ADN qu’on trouve à l’extrémité des chromosomes et qui raccourcissent avec l’âge. Chez les femmes qui disaient souffrir de phobies (peur des foules, des hauteurs, etc.), les télomères étaient sensiblement plus courts, comme si elles avaient vieilli prématurément. « Le raccour-cis-se-ment moyen correspond à six années de vie », résume la Dre Olivia Okereke, qui a publié ces résultats dans la revue scientifique PLoS One.
2. TONUS PLUS
Un octogénaire qui soulève des haltères comme un jeune ? C’est ce que laisse espérer un article publié dans Nature, selon lequel la dégénérescence musculaire pourrait être ralentie. Après une séance d’exercice intensif ou à la suite d’une blessure, les muscles puisent dans leurs réserves de cellules souches pour refaire leurs forces. Or, avec les années, ces réserves s’amenuisent.
Des scientifiques anglais ont découvert que la protéine FGF2,
à l’origine de la division des cellules souches, devenait hyperactive avec l’âge. Elle les pousserait à se différencier avant l’heure : un vrai gaspillage. L’équipe cherche donc le moyen de calmer l’activité de cette protéine.
3. L’HEURE DU THÉ
Yasutake Tomata et ses collègues de l’Université du Tohoku ont interrogé 13 988 Japonais de 65 ans et plus à propos de leur consommation de thé vert. Près de 13 % de ceux qui en avalaient moins d’une tasse par jour butaient contre des déficiences fonctionnelles — difficulté à se vêtir,
à se laver, etc. En revanche, seulement 7 % de ceux qui en buvaient quotidiennement cinq tasses ou plus étaient aux prises avec ce genre d’incapacité. « Les gens qui en boivent ont aussi tendance à manger plus de fruits, de légumes et de poissons ainsi qu’à moins fumer, convient le professeur. Mais même en éliminant ces facteurs, le thé vert semble avoir un léger effet bénéfique. De toute façon, pourquoi se priver d’une boisson aussi divine ? »
4. COURIR POUR SE SOUVENIR
Se défoncer à la course aide à muscler le cerveau. Une étude menée à Montréal par l’Institut de cardiologie et l’Institut universitaire de gériatrie a révélé qu’un entraînement par intervalles à haute intensité (30 secondes de sprint suivies de 30 secondes de marche) améliorait les capacités cognitives d’adultes dans la force de l’âge. L’équipe du Dr Anil Nigam a recruté six volontaires en surpoids qui ont participé à des exercices deux fois par semaine. Après quatre mois, ils mémorisaient plus facilement des séries de chiffres ou de symboles. L’exercice physique, expliquent les scientifiques, améliore la capacité du corps à oxygéner le cerveau.
5. SOUPLE COMME UN JEUNOT
Au Texas, des chercheurs ont réussi à protéger les articulations de souris contre le vieillissement. Leur arme : la lubricine, une protéine qui prévient l’usure du cartilage. L’équipe a injecté le gène codant pour cette protéine dans les jointures de souris. « Les rongeurs se sont mis à produire de la lubricine en dose plus élevée que la normale, résume le généticien Brendan Lee. Le cartilage des vieilles souris qui avaient reçu le gène était parfaitement semblable à celui de jeunes souris fringantes. »
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