Si vous savez d’où vient Merlin l’enchanteur et que vous savez ce que c’est qu’un biniou, une bombarde ou un cercle, ça veut dire que vous venez de Brest. On s’est inspiré du « Tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Brestois.
Le Brestois ne trouve pas que les noms de ville en Plou-quelque chose, c’est barbare ou rigolo. Il utilise souvent les expressions « prendre les ribines (conduire dans des ruelles étroites), aller en riboule (Sortir, faire la fête), prendre des louzoux (prendre des medicaments), être dans le lagen (être fatigué) ».
Il a au moins deux de ses amis qui s’appellent Gwen, Yann, Erwan ou Ronan. Ce breton sait que la Cornouaille, ce n’est pas qu’en Angleterre et ne doute pas que dans Ille et Vilaine, « Ille » prend 2 L.
Le Brestois ne fait pas des crêpes seulement pour Mardi-gras et met quoi à chaque fin de phrase. Une crêperie bretonne hors de la Bretagne, ça lui fait peur. Ce citadin arrive facilement à prononcer Rostrenen et Bonen et sait que le Breton n’est pas un patois, mais une vraie langue.
Breton et fier de l’être
Quand il part au sud, il se rend à Concarneau ou Bénodet, ou encore à Quimper. Il possède un autocollant « In kig ha farz we trust ». Il connait la différence entre un cercle celtique (association qui met en valeur les cultures propres à la Bretagne) et un bagad (formation musicale bretonne).
Cet urbain a été au moins une fois à Astropolis ou aux jeudis du port à Brest et dit des festou-noz et non pas des fest-noz, car oui, le breton a un pluriel. Le brestois sait faire la différence entre un phare et le far.
Si vous n’êtes pas de Brest, vous pouvez toujours visiter la ville.
En bonus
Tu sais que tu viens de Brest quand tu sais que la chanson ‘la tribu de Dana’ de Manau n’est pas une traduction de l’original d’Alan Stivell, mais que seul l’air a été repris et lorsque tu sais ce que veut dire l’expression « T’es pas en sucre ! »
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