Si vous savez ce que veut dire « s’entrucher » (avaler de travers) et si lorsque vous dites « je ne sais pas », ça tend beaucoup vers « ché po », ça veut dire que vous venez de Reims. On s’est inspiré du « Tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Rémois.
Tous les jours, il a la cathédrale comme décor. Même si il est fier de l’histoire de sa ville, le Rémois préfère dire qu’il habite la « ville du champagne » plutôt que « la ville où Clovis s’est fait baptiser ». D’ailleurs, il connait au moins une personne qui travaille dans le champagne et peut citer au moins 5 maisons de champagne.
Ce citadin dit « vinte » pour 20 et « ui » à la place du « oui ». Il ne mélange pas, il touille. Son « a » tire plutôt vers le « o » et son « quatre » ressemble plutôt à « quatte ». A la place de passer la serpillière, cet urbain passe la « bache ». Il comprend quand un ami lui dit « je me suis empierger » (j’ai trébuché).
« Je suis vanné » et pas « je t’ai vanné »
Il danse sur les musiques de yuksek, brodinski et alb et râle contre les pavés. Lorsqu’il fait 15°, pour le Rémois, il fait chaud. Il sait que les thiolettes n’en sont pas, c’est une piscine et il est déjà allé au Electricity (un festival de musique électronique).
Le Rémois a déjà attendu un ami plus de 30 minutes sur les marches du palais de justice. D’ailleurs, après, il était vanné (épuisé). Il sait que les personnes qui font des allées et venues au parking du Boulingrin la nuit, ce n’est pas pour chercher un emplacement libre. Depuis petit, il se demande si la rue Libergier n’est pas plus belle que les Champs-Elysées.
Si vous n’êtes pas de Reims, vous pouvez toujours visiter la ville.
En bonus
Tu sais que tu viens de Reims quand tu dis « cliffer » au lieu d’ « éclabousser » et lorsque tu sais qu’il ne faut pas aller au parc Léo Lagrange tout seul la nuit.
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