Les films tournés dans une région peuvent constituer un vecteur de promotion touristique. La Nouvelle-Zélande mise ainsi sur « Bilbo le Hobbit », le dernier film de Peter Jackson, pour relancer son tourisme en berne depuis le séisme de 2011. Avant lui, « Le Seigneur des Anneaux » avait réussi ce pari. Et même la compagnie aérienne nationale, Air New Zeland essaye de surfer sur le prochain succès du film a mettant en scène dans une vidéo Bilbo et ses compagnons.
Le tourisme du cinéma marche dans le monde
L’Europe n’est pas non plus en reste, avec Londres qui propose un circuit spécial James Bond. Mais la France, elle, est allée encore plus loin. Ainsi, la région PACA a été la première a lancé son application gratuite, CinePaca, qui permet de retrouver les lieux de tournages en y allant et en visionnant les extraits des films. Dernièrement, la ville de Paris l’a suivi. Data Mapp répertorie tous les lieux de tournage entre 2002 et 2008.
En Asie, c’était le film Borat qui avait multiplié le tourisme du Kazakhstan par 10. Ce faux documentaire raconte le voyage, dans un camion de glace à travers les Etats-Unis, d’un reporter Kazakh obsédé à l’idée de se marier avec Pamela Anderson. Mieux, en Inde, le 7ème art est le premier vecteur de tourisme.
Aux Etats-Unis, Hollywood attire chaque année des millions de curieux. La Côte-Est, où se trouve notamment New-York, génère aussi de nombreuses retombées économiques grâce à ces parcours « spécial cinéma ». L’Afrique peut aussi remercier Hollywood. On a appris la semaine dernière que Star Wars aurait une suite. Le nombre de visiteurs qui se rendent en Tunisie, afin de visiter les décors de Tataoine ne baissera pas tout de suite.
Les pays qui co-financent
Des pays n’existent pas d’ailleurs à co-financer les films. Ainsi, « Syriana » avec Georges Clooney a reçu de l’argent de Dubaï. Par contre, certains tournages sont refusés car le pays ne réussi pas à imposer ses directives sur le scénario. Guillaume Canet en a fait l’amère expérience avec le film « L’Affaire Farewell » qui n’a pu être réalisé à Moscou car il racontait l’histoire d’un traite du KGB qui a entraîné l’effondrement de l’URSS.
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