J’ai été expatrié deux fois, à Londres et surtout en Afrique, épisode bien plus marquant. Sans y travailler, je suis également resté pas mal de temps en Roumanie. Depuis près de deux ans, je passe la majorité de mon temps en Colombie, une troisième expatriation en somme.
Durant ces expatriations et pendant mes voyages où il m’est arrivé de côtoyer ce milieu, notamment lors de mon voyage au Cambodge, il y a deux choses que j’ai observées parmi les expatriés. Alors, ici, je parle surtout des hommes, en particulier ceux qui sont célibataires.
Ces derniers ont en général deux vices, toujours les mêmes : l’alcool ou les femmes. Parfois, ce sont les deux :-). En fait bien souvent…
Perso, je ne suis jamais tombé dans ces extrêmes. Une des raisons est que dans la majorité des cas, je n’étais pas célibataire. Ensuite, peut-être suis-je plus équilibré que la moyenne des expatriés, du moins j’ose le croire :-). Chut, laissez-moi avec cette idée…
Mais alors pourquoi ces tendances ?
L’expatriation dans les pays du sud : bière pas cher et femmes faciles
Pas facile de répondre à cette question. Peut-être un certain nombre d’entre eux ont quelques soucis personnels, avec d’autres ou avec eux-mêmes. L’expatriation est alors plus une fuite que le désir d’ailleurs. Or, on ne peut se fuir soi-même.
Ou peut-être est-ce la vie d’expatrié qui les rend comme cela, ou du moins qui accentue certains côtés. Ou une combinaison des deux, difficile à dire !
Je penche plutôt pour cette dernière hypothèse. Il n’empêche, c’est une réalité que j’ai maintes fois observé un peu partout.
Et cela surtout dans les pays du sud. La différence de niveau de vie y joue pour beaucoup.
C’est plus facile de picoler quand la bière coûte 0,5 euros le litre. Bière que l’on peut payer facilement à la première fille venue. Fille qui n’est pas trop difficile tant le Blanc occidental représente l’espoir de sortir du pays, tout du moins d’avoir une vie meilleure. Une bière offerte et vous avez de bonnes chances qu’elle finisse dans votre lit. Parfois, c’est aussi simple que cela. Et la barrière de l’âge n’est pas aussi problématique que de par chez nous.
Car soyons clair, dans bien des cas, pas la peine de draguer. Cela m’avait particulièrement frappé au Nigéria ! D’ailleurs, il avait fallu me réhabituer ensuite en France…
Le plus navrant, c’est ceux qui se voilent la face sur les raisons de leur succès. Compréhensible pour l’égo ! Il est tellement plus facile de ne pas vouloir voir la vérité en face. Et peu sont lucides je trouve. Ou ne veulent pas l’être.
Bref, tout cela pousse à « consommer » femmes et alcool.
L’expatrié : une vie sociale plus réduite ?
Et je ne parle pas encore là de prostitution…Lorsque je fus VI au Nigéria, la prostitution était vraiment quelque chose de très commun, les expatriés en parlaient comme si vous parliez de la dernière défaite du PSG le lundi au boulot. C’était loin d’être tabou, bien au contraire. Si vous n’étiez pas dedans, vous aviez presque l’impression d’être bizarre.
Je pourrais vous raconter de sacrées anecdotes sur ce monde peu connu vu de France. Des personnages de romans, des trucs de fou. Peut-être dans un prochain article ?
L’expatrié : une vie sociale plus réduite ?
Souvent, les expatriés français ont une vie sociale plus réduite qu’en France. Pas facile de se faire de nouveaux amis, l’expatrié étant souvent de passage. Et puis, surtout dans les pays à bas niveau de vie, avoir des amis locaux, c’est plutôt l’exception. C’est logique vu la différence de culture et de niveau de vie. Les rapports sont souvent intéressés et vous ne pouvez pas parler de tout, certains sujets de conversation vous sont souvent étrangers, c’est un fossé parfois.
Ainsi, l’expatrié passe souvent plus de temps au boulot qu’en France (avec les congés payés français, ce n’est pas dur !) et ensuite la soirée se résume au câble ou à la bière.
Les communautés expatriées françaises sont souvent assez réduites. Une lectrice me racontait il y a peu son installation dans une île asiatique. Elle me faisait part de ses difficultés pour se faire des liens. Les expatriés du coin, peu nombreux, tiennent en général des commerces comme des bars ou des hôtels. Certains en vivotent juste d’ailleurs.
Cette lectrice ma racontait ses discussions avec les autres expatriés. C’est souvent des « méfie-toi de lui » et autre ragots…
Et puis, les activités sont souvent limitées dans certains pays. Et parfois, les seules occupations pour certains sont la boisson et le sexe.
L’expatriation n’est pas facile pour tous. Elle est fonction aussi du pays où l’on travaille. Un manque peut se créer et il faut bien combler les manques….
Je caricature un peu, c’est vrai. Mais pas tant que cela vraiment.
Ne vous méprenez pas, l’expatriation est une expérience formidable et ce que je décris ne s’applique pas à tous. C’est avant tout une question de personnalité. Car, ici ou ailleurs, on emporte ses défauts et ses qualités. La différence, c’est que l’expatriation et le voyage les exacerbent et les rendent plus visibles.
Et puis, être expatrié en couple ou en famille, c’est très différent !
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous aussi observé cela ?
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