Au Rajasthan, dans le nord-ouest indien, le peuple bishnoï voue un véritable culte de dulie aux arbres, mais aussi envers tous les êtres vivants. Parfois prêts à mourir pour protéger un acacia, ils n’hésiteront pas plus à mettre leur vie en jeu pour la survie d’un animal, surtout une antilope.
La raison en est que les Bishnoïs croient que leur gourou, Jambhoji – un sage qui a fondé cette sorte d’éco-religion qu’est le bishnoïsme -, s’est réincarné en antilope noire, tel qu’il l’avait lui-même annoncé. Dès lors, la vie de cette gracieuse bête compte presque plus que tout pour la plupart d’entre eux.
Ainsi, lorsqu’un faon orphelin est retrouvé et qu’aucune femelle antilope n’est disponible pour le nourrir, une femme bishnoïe se portera volontaire pour lui donner le sein – parfois en même temps qu’elle nourrit son propre enfant de l’autre sein (comme on peut le voir ci-bas, autour de 4′ 50″).
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Étonnant peuple de 800 000 âmes, les Bishnoïs surprennent aussi par bien d’autres aspects de leur quotidien, et par leurs principes de vie qui, même s’ils ont été édictés il y a 500 ans, sont toujours d’actualité à bien des égards.
Pour en savoir plus, consultez ce photoreportage concocté à partir des superbes photos de Franck Vogel, et procurez-vous l’édition en kiosque de L’actualité, où je signe un article sur les Bishnoïs.
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