Exit le Saint-Sépulcre, le dôme du Rocher et le mur des Lamentations: l’été dernier, un artiste israélien a mis sur pied un tour guidé de plusieurs sites où eurent lieu des attentats terroristes, à Jérusalem.
But de l’initiative: “briser le tabou de la souffrance et de la peur qui hante les civils depuis la seconde Intifada”, explique-t-on dans Le Point.
Persuadé que la société israélienne est toujours affectée par ces drames sans qu’il n’y ait jamais eu de réelle prise de conscience collective, l’artiste en question, Yossi Atia, a donc guidé les “terrotouristes” – essentiellement des résidants de la ville – de site d’attentat en site d’attentat, notamment sur la rue Jaffa, l’artère la plus touchée au monde par ce type d’attaque.
En relatant lui-même ses souvenirs, le guide autoproclamé a réussi à faire en sorte que ceux qui l’accompagnaient s’ouvrent eux-mêmes, créant du coup une certaine catharsis, dans cette ville “qui s’est habituée à la violence”, trop souvent au terme du refoulement des traumatismes de tout un chacun.
Ainsi, pour Yossi Atia, “ce partage de souvenirs [...] a pour conséquence de cicatriser les plaies restées béantes, faute d’exorcisme.”
Sans compter qu’à travers ce tour hors normes, on entre de plain-pied dans le quotidien de certains Hiérosolymitains.
Un exemple? Un participant a raconté que lorsqu’une de ses amies monte à bord d’un bus à Jérusalem, elle s’asseoit toujours à côté du passager le plus louche. “Si c’est un terroriste, elle préfère ainsi sauter avec lui plutôt que de se retrouver paralysée, ou amputée…”, relate-t-on dans ce fort intéressant article.
À lire dans son intégralité en cliquant ici.
Pour me suivre sur Twitter, c’est par ici.
Consultez la source sur Lactualite.com: Tourisme de terrorisme à Jérusalem