Ceux qui verdissent de jalousie en voyant ces privilégiés affalés dans leur fauteuil des classes affaires et première peuvent se consoler: advenant un crash aérien, ils auraient bien plus de chance de survivre que les passagers assis à l’avant de l’appareil.
C’est du moins ce qui ressort de l’écrasement volontaire d’un Boeing 727 dans le désert de Sonora, au Mexique, rapporte le Daily Mail. Orchestrée au coût de 1,5 million $ par la chaîne de télé britannique Channel 4, cette expérience visait à analyser la façon dont réagit le corps humain lors d’un crash aérien.
Pour ce faire, des mannequins munis de détecteurs ont été placés à bord de l’appareil, suivant différentes positions; ensuite, un pilote a dirigé le B727 jusqu’au point d’impact, avant de s’éjecter et de laisser un autre pilote téléguider l’avion jusqu’à l’écrasement, grâce à une télécommande.
Résultat: les onze premières rangées (traditionnellement occupées par la première classe et la classe affaires) ont été littéralement pulvérisées, sous la force de l’impact de 12 G enregistrée à l’avant de l’appareil – contre les 6 G enregistrés à l’arrière. Aucun des passagers assis à l’avant n’aurait survécu, et ceux assis dans les dernières rangées auraient eu le plus de chances de survivre.
Du reste, les passagers personnifiés par les mannequins assis en “position de sécurité” (brace) et attachés à leur siège arrière, auraient normalement survécu à l’impact; ceux qui étaient assis mais attachés auraient subi d’importants dommages à la tête; et ceux qui étaient assis sans être attachés auraient péri.
En tout, 78 % des passagers auraient ainsi survécu à cette tragique mise en scène. Des experts soulignent qu’avec les avancées technologiques des appareils plus récents, davantage de passagers auraient aussi pu survivre.
Mais comme rien n’est si simple, il faut savoir que sur certains Boeing 747, le pont supérieur est parfois occupé par la première classe ou la classe affaires, et que bon nombre d’A380 sont configurés avec une grande partie du pont supérieur dédiée à la classe affaires. Comment réagiraient les passagers assis dans ces sièges? Difficile à dire…
En outre, si un appareil s’écrase avec ses réservoirs remplis à ras bord de kérosène, les chances de survie des passagers s’amenuisent considérablement.
L’écrasement du B727 du désert de Sonoma et les résultats de l’étude de Channel 4 seront diffusés sur cette chaîne télévisée, le mois prochain. Stay tuned…
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