Déjà la rentrée, déjà la fin des vacances, et voici que s’amène cet irrémédiable sentiment de tristesse plus ou moins profonde entremêlé de mélancolie. Comment garder le moral et tenir le coup jusqu’au prochain voyage, jusqu’à la prochaine pause prolongée?
Le site de Lonely Planet apporte déjà quelques éléments de réponse. D’abord, il faut se mettre à rêver d’un autre périple, un périple encore plus grandiose, voire plus ou moins inaccessible, pour créer un objectif à atteindre. Parallèlement, on doit également se dire qu’on peut réaliser, entretemps, des voyages plus modestes et plus courts, mais tout aussi rassérénants.
À partir de là, commencer à mettre régulièrement de côté quelques billets est fort approprié, ne serait-ce que pour se convaincre qu’on pose des gestes concrets pour repartir.
Du même souffle, il est utile de mettre à profit la curiosité et l’émerveillement développés en voyage en jouant au touriste chez soi, en expérimentant toutes sortes de choses comme jamais auparavant: fréquenter des restaurants exotiques, prendre part à des tours guidés et redécouvrir sa ville sous un angle nouveau, assiter à un festival de musique africaine, etc.
Enfin, en plus de partager avec ses proches toutes ses trouvailles, on peut revivre les moments forts de ses vacances et de ses voyages en créant des albums, en effectuant un montage photo, en confiant ses pensées profondes à son journal – ou, pourquoi pas, sur un blogue personnel.
Dans un proche registre, mais à un niveau plus élevé que le simple séjour d’agrément, la chroniqueuse et marathonienne Lysanne Goyer s’est penchée sur le “post-partum aventurier”.
“Si on ressent le blues après de simples vacances, dit-elle dans les pages de Géo Plein Air, pas étonnant qu’on soit sous le choc quand on vit la grande aventure de l’alpinisme, de l’escalade ou de la course extrême durant de nombreuses semaines, dans des pays exotiques!” Autrement dit: plus l’expérience qu’on vit est intense, plus dur risque d’être le choc du retour…
Psychologue de formation, participante au marathon de l’Everest, Lysanne Goyer y va ensuite de ses recommandations pour éviter de sombrer dans la grande déprime, après le retour à la routine du bercail, comme:
-être patient avec soi-même et réaliser que le blues du retour est normal et passager;
-reprendre son travail en douceur en s’attaquant d’abord aux dossiers les plus intéressants;
-accepter ce choc comme une période de transition et de réflexion, qui mènera à autre chose de beau, de bien, de bon… entre autres conseils sur lesquels méditer.
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