J'étais venue au CENTQUATRE pour admirer l'oeuvre de Joana Vasconcelos, A Noiva (La Mariée, The Bride) un lustre
spectaculaire, refusé à Versailles pour cause de pudibonderie Une oeuvre entièrement réalisée avec pas moins de 25 000 tampons hygiéniques. "Une oeuvre ainsi nommée pour confronter l'imposition d'une sexualité féminine hypocrite et réprimée à l'action corrosive de l'ironie et de l'ambigüité : tradition et modernité
intelligemment traitées dans une oeuvre féminine, subtile et belle." Pour ma part, je trouve l'ensemble tout simplement étonnant et très beau et je prévois d'aller visiter avant fin septembre, les autres créations
de Joana Vasconcelos au château de
Versailles
Le CENTQUATRE est un espace gigantesque (39 000 m2), nouveau lieu culturel parisien installé dans les anciennes pompes
funèbres de la ville de Paris sises au 104 rue d'Aubervilliers (ancienne rue des Vertus) Après avoir vu passer sous ses voutes immenses, pas moins de 27 000 corbillards par an, l'établissement ferme ses portes en 1998 Des corps de bâtiments de style Baltard, des armatures de fer recouvertes de pierres et de
briques, restaurés par les architectes de l'Atelier Novembre.
Ouvert au public depuis 2008, c'est un lieu désormais voué à la culture avec pas
moins de dix neuf ateliers accueillant des artistes. " Un Espace de programmation et de création, d’expériences et
d’innovations, perméable aux vibrations du monde contemporain, le CENTQUATRE se doit d’être un véritable lieu de vie et de convivialité pour les artistes et les publics".
En cet après midi de Juillet, c'est surtout les jeunes du quartier qui investissement les lieux, offrant divers mini
spectacles de hip hop, de rap, enfin des trucs de jeune quoi ! Et ce que j'ai le plus apprécié, c'est cette création de Leandro Erlich, ( pour la Nuit Blanche parisienne de
2004), intitulé "Bâtiment" une façade miroir qui réfléchit un immeuble. L'illusion est parfaite, il suffit
de ramper sur le sol pour se retrouver réfléchit sur la façade...(parce que les miroirs, ça réfléchit...)
Adultes et enfants se laissent prendre au jeu et voici comment je me retrouve agrippée telle une araignée à la plus haute fenêtre de
l'immeuble...
Et hop, un petit saut entre les deux fenêtres...même pas peur !
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